En séjour de travail à Washington, aux Etats- Unis, le ministre des Af¬faires foncières Dieudon¬né Bolengetenge a plaidé au près de la Banque Mondiale pour un soutien à la politique de réforme foncière rd-congolaise.
Très avancée en matière du code foncier apprend on dans les couloirs du Ministère des Affaires Foncières, la RD-Congo est même en¬train de vulgariser son nou¬veau code foncier. Ce n’est pas le secrétaire exécutif de CONAREF (Commission Na¬tionale Reforme Foncière), Floribert Nyamuwoga qui dira le contraire. Sa struc¬ture travaille depuis des an¬nées à la mise en place ef¬fective de cette réforme. La conférence de Washington organisée par la Banque mondiale s’inscrit dans le cadre de mener à terme la réussite sur les reformes foncières initiées par divers pays. Axée sur les terres et la pauvreté, l’institution de Breton Wood veut pallier à l’insuffisance des moyens et tracer le schéma à suivre de la part des pays mem¬bres de cette organisation. Au Cabinet du ministre des Affaires Foncières, la rédac¬tion de «C-News» apprend que la RD-Congo a été citée comme exemple dans le pro¬cessus de reforme foncière. C’est dans cette optique que des pays comme le Rwanda, le Burundi et tant d’autres de l’Afrique de l’Ouest veu¬lent s’approcher de la RD-Congo pour bénéficier de ces avancées en matière de réforme foncière. Selon des chiffres avancés à la dernière conférence de Washington sur la réforme foncière, pour mener à bon port sa poli¬tique de la réforme foncière, la RD-Congo a besoin de 37 millions USD. A en croire nos sources au Ministère des Af¬faires Foncière, la Banque mondiale et d’autres bail¬leurs des fonds sont en pour¬parlers pour dégager des modalités de financement de la politique de réforme fon¬cière engagée en RD-Congo.
CHRIS WADOL