L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) accepte d’entamer le processus du classement de la rumba comme patrimoine immatériel de l’humanité. Le directeur et représentant de l’Unesco en RDC, Abdouramane Diallo, l’a annoncé mercredi 5 mai à Kinshasa.
« Le processus est en cours pour que la rumba soit en fait inscrite comme élément immatériel au niveau de la région. La RDC, le Congo-Brazzaville et même l’Angola, vont introduire et soumettre la candidature de la rumba comme élément immatériel du patrimoine de l’humanité », a affirmé Abdouramane Diallo, lors de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies.
Le directeur de l’Unesco en RDC a indiqué que ce dossier de classement de la rumba comme patrimoine de l’humanité est soutenu par plusieurs pays, dont ceux de l’Amérique latine.
« Nous sommes en bonne voie, il y a juste un exercice technique qui doit être fait ici par le ministre de la Culture. Il s’agit de faire des inventaires, de commencer par un exercice d’inventaire et par après le processus poursuivra », a ajouté Abdouramane Diallo.
Après le décès de Papa Wemba, le ministre de la Culture, Banza Mukalay, avait notamment annoncé qu’il envisageait de soumettre au gouvernement un projet de construction d’une salle de spectacle moderne à laquelle sera annexé un musée où seront exposés des effets de celui qu’on appelle le roi de la Rumba.
Il a également indiqué que le gouvernement congolais va proposer à l’Unesco que la rumba dont papa Wemba était « l’un des porte- étendards » soit inscrite sur la liste du patrimoine immatériel mondial de l’humanité.
La rumba est un style musical riche par la diversité des thèmes inspirant les chansons congolaises. Chanté en lingala, le rythme de la « rumba » se compte en 4 temps. Le pas de base consiste à faire un pas sur chacun des 3 premiers temps et une suspension sur le dernier temps. Il faut deux mesures pour faire une boite complète.