Des candidats à l’élection provinciale se préparent à faire un sit-in devant les différents sièges de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), à travers le pays, pour réclamer la tenue de ces échéances électorales prévue le mois d’octobre prochain conformément au calendrier électoral global publié en février dernier par cette centrale électorale congolaise.
Certains de ces candidats vont plus loin pour dire qu’ils ont effectué des dépenses dans le cadre des préparatifs à ce scrutin, qui va être sûrement reporté, compte des difficultés financières auxquelles fait face la CENI. Le gouvernement, qui devait donner les moyens à cette structure chargée de l’organisation des élections, ne respecte pas ses engagements et met la CENI dans une situation difficile.
Pendant que des candidats accusent la CENI, cette institution d’appui à la démocratie s’en prend aussi à certains candidats qui continuent à entretenir de fausses déclarations dans leurs candidatures, malgré le temps qui leur a été accordé pour arranger ces irrégularités.
La CENI, qui a découvert de nouveaux cas d’inéligibilité persistante, après des vérifications approfondies, donne un nouveau délai de quatre jours à ces candidats pour introduire leurs recours. Sinon, ils vont être sanctionnés conformément à la loi électorale.
Les prochains jours risquent d’être très agités entre la CENI et des candidats à l’élection provinciale. Une solution doit être trouvée dans un avenir proche pour départager les deux parties.
La balle est surtout dans le camp du gouvernement qui doit donner les moyens pour permettre à la CENI, en attendant le nouveau calendrier aménagé, d’organiser les élections provinciales tant réclamées par des candidats à ce scrutin.
Par Lucien Kazadi T.