Béatrice Hôtel à Gombe et studio Mama Angebi à la RTNC à Lingwala sont les points culminants de la célébration du 40ème anniversaire du groupe «Salongo», première des séries télé dramatiques en RDC.
La fête s’offre deux occasions pour honorer les artistes et acteurs emblématiques qui ont fait l’apothéose de cette troupe théâtrale à la télévision nationale. Vendredi 20 novembre, les organisateurs de ce jubilé invitent les amoureux et fanatiques de l’art dramatique, à la soirée VIP, à Béatrice Hôtel où le droit d’entrée est fixé à 50$ par tête. Tandis que le studio Mama Angebi, qui est considéré comme le bastion du groupe, accueille l’événement le samedi 21 novembre sous le signe des retrouvailles avec le public mixte.
Rappelons que cette troupe a été créée en 1975 par feu Tshitenge N’Sana, producteur, réalisateur et metteur en scène congolais, à l’époque où il travaillait à l’actuelle Radio télévision nationale congolaise (RTNC).
A cette occasion de ses 40 ans d’existence, le groupe «Salongo» a organisé une série d’activités marquant la célébration d’une troupe légendaire qui a fait la pluie et le beau temps. Beaucoup parmi les pionniers du groupe, les comédiens Masumu Debrindet, Sonzo, Kwedi Mayimputu, Bolingo qui continuent à séduire des nombreux amateurs du théâtre populaire seront au rendez-vous.
Il y a, également, la génération d’Elombé Sukari, Masasi Kabamba, Solange Mindondo, qui continuent à défendre l’art appris de Kitenge N’sana.
Pour Elombe Sukari, les quarante ans passés ont été très enrichissants en expérience. ‘‘Nous continuerons toujours à satisfaire les amoureux du cinéma dans le cadre de la promotion de la culture congolaise’’, a-t-il renchéri.
Le groupe « Salongo » a réalisé beaucoup d’épisodes de réalités sociales de la communauté congolaise, avec des messages expressifs sans dédicaces communément appelés « mabanga» en vogue actuellement. L’avantage est qu’ils n’ont pas connu la concurrence médiatique comme aujourd’hui. A leur époque, l’unique chaine de télévision faisait leur popularité. Des pièces telles « Muana Nsusu » ou encore « Dialo contre Sans souci » ont fait le plaisir des salons.
Qui dit mieux ?
JD