Décédé de façon inopinée le 12 novembre dernier, le chargé de la sécurité privé de l’artiste JB Mpiana, patron du groupe Wenge BCBG, Me Baja, a été mis en terre hier jeudi 26 novembre au cimetière de Kinkole. Mais avant cela, sa dépouille était exposée à la Maison communale de Bandalungwa, où tous les proches, membres de famille, amis et connaissances lui ont rendu un dernier hommage.
Lors de la veillée mortuaire (la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 novembre), plusieurs artistes ont défilé sur le podium érigé pour la circonstance, en vue de pleurer à leur manière ce sportif discipliné, qui a toujours été aux côtés d’El Salvatora de la Patria. Bien avant que le Wenge BCBG n’anime la soirée jusqu’au petit matin, Shay Ngenge a joué en premier, accompagné de tout son groupe.
Il a tenu le public en haleine avec sa belle mélodie pendant un certain temps, mais il devait arrêter pour céder le bâton à l’orchestre endeuillé, le BCBG. Curieusement, le public s’est opposé à ce que Shay Ngenge quitte le podium au profit de Wenge BCBG, tellement qu’il avait offert un spectacle de très haute facture au public.
Transfuge de BCBG, celui que JB appelait affectueusement » Ibuba » était obligé de rester plus longtemps que prévu sur le podium pour faire plaisir aux fans, membres de famille et sympathisants, venus nombreux pleurer Me Baja. Des sources renseignent que, présent sur les lieux, le » Souverain 1er » était dans tous ses états. Furieux, il n’aurait pas du tout apprécié le fait qu’on ait accordé de l’espace à Shay pour prester aux funérailles de Me Baja.
Selon certaines indiscrétions, les habitants de la commune de Bandalungwa, où vivait Me Baja, n’avaient pas apprécié le niveau d’implication de JB, jugé minime, par rapport à la disparition de son principal chargé de sécurité. Et pour le sanctionner, ils ont préféré voir plutôt son ancien poulain prester, que son propre groupe.
Néanmoins, dès la mort de Baja, il y aurait des mésententes entre la famille biologique et professionnelle de l’illustre disparu quant au programme des obsèques. JB n’aurait pas été d’accord que son employé soit enterré deux semaines après sa mort, au regard du calendrier chargé du groupe qui prévoit plusieurs contrats à honorer, alors que la famille biologique y tenait pour des raisons qui lui sont propres.
Par LM