Six personnes sont mortes, depuis six jours, sur environ cinq mille retournés et déplacés de Buleusa, en groupement d’Ikobo (Nord-Kivu).
D’après le responsable de ce site de déplacés, parmi ces personnes décédées, il y a un enfant de onze ans qui souffrait de malnutrition et deux autres du paludisme dont un vieillard de 75 ans.
Il a indiqué qu’au moins 140 déplacés, blessés lors des tensions ethniques, ne bénéficient pas encore de soins médicaux.
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Le responsable du site des déplacés de Buleusa en appelle à l’implication des autorités provinciales et nationales.
En plus de maladies et blessures, a-t-il révélé, ces déplacés, regroupés autour du campement des FARDC, vivent dans des conditions hygiéniques déplorables.
«Ces milliers de personnes dorment à la belle Etoile. Elles sont confrontées à toutes les intempéries, leurs abris ayant été incendiés lundi dernier par les autochtones. Ils ne disposent ni d’eau potable, ni de latrines ; et font face à un manque criant de nourriture. Car depuis la dernière distribution mercredi dernier, de l’aide alimentaire, ils n’ont plus rien reçu», a souligné le président de ces déplacés.
Pour sa part, le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutahichirwa a assuré que le gouvernement provincial travaille actuellement avec les humanitaires pour trouver une solution en faveur de ces déplacés.
Il a toutefois précisé qu’un site d’identification de tous les retournés et déplacés sera construit dans les tous prochains jours.