C’est une Maison des Elections de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pleine comme un œuf qui a accueilli lundi et mardi (20 et 21 juillet 2015), un atelier d’information et d’échange sur l’observation électorale, en faveur d’un premier échantillon composé de 500 nouveaux membres de la Commission Africaine pour la Supervision des Elections (CASE),. La première journée de ce lundi était consacrée à la théorie avec les interventions des experts de la CENI et le mardi, les exercices pratique. La CASE tient à une observation électorale de qualité, c’est pour elle, sa manière de contribuer à des élections crédibles, transparentes et démocratiques en République Démocratique du Congo.
L’atelier a débuté par une présentation sur l’état des lieux du processus électoral en République Démocratique du Congo par le Conseiller Principal de la CENI en charge de la Communication et relations publiques, Monsieur Délion Kimbulungu.
Il a dans son exposé rappelé les différentes péripéties de la nouvelle CENI depuis son installation jusqu’à la publication du calendrier global qui consacre l’organisation de 11 scrutins en tenant compte du respect de délais constitutionnels ; avant de détailler les différentes parties prenantes au processus électoral tout en insistant sur le rôle de la Société Civile et des jeunes en particulier.
La Société Civile est appelée à sensibiliser la population par une éducation civique et en faisant une observation impartiale des élections pour qu’au finish, elle participe aisément à l’organisation des élections crédibles. Les jeunes peuvent apporter leurs contributions au processus électoral en se portant candidats, observateurs, témoins et ou électeurs.
La CENI, par la bouche du Conseiller Principal Kimbulungu, est prête pour organiser toutes les élections, les 11 prévues par la Constitution. Elle a décidé à s’ouvrir à toutes les nouvelles idées et propositions sous forme de contribution à l’amélioration de la qualité des élections en RDC.
Le Conseiller Kimbulungu a terminé son intervention en demandant à toutes les parties prenantes au processus électoral de jouer leur rôle car la responsabilité est toujours partagée pour ce qui concerne l’organisation des élections.
Le Conseiller Jean Baptiste Assumani attaché au bureau du Vice-président de la CENI, a, en sa qualité de coordonnateur de la cellule technique d’accréditation des observateurs électoraux, a fait part des " préalables et conditions pour une observation transparente et crédible ". Il a insisté sur l’éthique que doit avoir tout observateur pour que son travail aboutisse à un rapport qui soit crédible et contribuer ainsi à un processus électoral paisible.
UN DEBAT TRES CONSTRUCTIF A CLOTURE CETTE PREMIERE JOURNEE Le Président de la CASE, Monsieur Simaro Ngongo Mbayo, a précisé qu’ : " Avec la nouvelle configuration de notre pays qui passe de 11 à 26 provinces, la CASE a décidé qu’au niveau de notre structure il fallait augmenter l’effectif des observateurs. En 2011, nous avons déployé plus de quatorze mille observateurs, mais cette fois-ci, nous nous sommes dit qu’il fallait tripler cet effectif. Raison pour laquelle nous avons ouvert aujourd’hui cet échange d’information et de formation des observateurs que nous allons continuer à former le vendredi prochain. Donc, La nécessité de cette formation est de former les observateurs complémentaires que nous allons utiliser pour les élections prochaines dans notre pays. Nous les formons parce que nous avons besoin d’avoir des observateurs bien formés ".
Au cours de la deuxième journée, Trois exposés, plus pratiques ont été présentés. Premièrement, Maître Pacifique Nkunzi, Assistant technique au Comité de Liaison entre la CENI et les Partis politiques et membre du Secrétariat Technique Conjoint investi par les deux entités, a fait une présentation sur les innovations que l’on retrouve dans la nouvelle loi électorale publiée le 12 février 2015 par le Président de la République, après son vote au Parlement.
Mme Christine Mwando, Conseillère Principale de la CENI en charge de la Sensibilisation et formation, a brossé de façon succincte l’importance de la sensibilisation pour promouvoir des élections crédibles et apaisées en RDC en invitant la population à s’approprier le processus électoral.
Le Vice-président de la CASE, André Kiomba Dibwe Mpo, a prodigué quelques conseils pratiques aux nouveaux adhérents en vue de produire un travail d’observation crédible et permettre ainsi à l’observateur d’éviter quelques irrégularités qu’on peut trouver dans l’exercice de sa mission d’observation. Il a enchainé en énumérant les irrégularités majeurs qui peuvent entrainer l’annulation d’un vote et les irrégularités mineurs repérables dans un processus électoral.
Le clou de la deuxième journée, était l’acceptation des nouveaux membres et la lecture de la déclaration de la CASE qui a examiné en profondeur le niveau d’application du Calendrier électoral global dans ses différentes phases de mise en œuvre. Service de communication de la CENI