Au sortir de la « réunion » que le président Joseph Kabila a eue au Plais de la nation à Kinshasa, « à sa demande », avec le corps diplomatique accrédité en RD Congo dans le cadre des consultations qu’il mène depuis début juin, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies a assuré « le plein soutien de la communauté internationale pour les élections ».
« L’échange de vue avec le Président s’est très bien passé. Dans ma déclaration, j’ai dit que nous sommes tout à fait prêts d’accorder le plein soutien de la communauté internationale pour les élections. Bien sûr, selon les principes de la Résolution des Nations Unies (2211, ndlr), du consensus, de faire des élections libres, paisibles selon les standards internationaux, crédibles », a déclaré Martin Kobler, chef de la Monusco.
Il a précisé que « les autres principes, c’est que la Constitution doit être respecté jusqu’en novembre 2016 », année de la présidentielle et des élections législatives au mois de novembre.
« Nous pouvons offrir les bons offices »
« Laissez-moi remercier le Président de cette initiative d’informer le corps diplomatique de ces consultations. C’est très important d’avoir cette communication parce qu’il y a beaucoup de rumeurs. Le Président nous a donné de clarification sur ce qu’il fait à travers ces consultations », s’est félicité Martin Kobler.
En ce qui concerne « les bons offices », le chef de la Monusco a souligné qu’« il faut être deux pour danser ».
« Les bons offices que nous devons offrir doivent se faire naturellement par le consensus de deux parties congolaises. Nous ne sommes pas des acteurs politiques. Si les partenaires sont d’accord, nous pouvons offrir les bons offices, une facilitation mais aussi un témoignage positif si les partenaires les désirent», a-t-il expliqué.
« Des sujets qui doivent être résolus rapidement »
« Je crois que nous avons eu une très bonne réunion avec le président de la République sur les consultations qu’il mène parce que c’est très important aussi que nous soyons informés », a relevé Martin Kobler.
Il a dévoilé avoir « attiré l’attention du président sur le rôle positif de la Monusco et de la communauté internationale sur des sujets qui doivent être résolus rapidement : le fichier électoral, les nouveaux majeurs, le calendrier électoral, le financement des élections ».