Martin Fayulu : «l’Ecidé répondra présent quand il s’agira d’assumer notre devoir constitutionnel »

Lundi 7 décembre 2015 - 13:53

Le premier congrès ordinaire de l’Ecidé a débouché sur l’engagement du parti à s’assumer par rapport devoir de l’article 64 de la Constitution ainsi que l’ouverture à la candidature commune de l’opposition à la présidentielle.

Les rideaux sont tombés sur le premier Congrès ordinaire du parti de l’Opposition dénommé « Engagement pour la Citoyenneté et le Développement » (Ecidé). C’était le samedi 5 décembre dans la salle de conférences de la paroisse Notre-Dame de Fatima, à Gombe.

Pendant trois jours, les congressistes de l’Ecidé ont réfléchi sur l’alternative crédible en 2016, thème choisi pour ces cogitations politiques. La question d’une candidature commune de l‘Opposition à l’élection présidentielle de novembre 2016 a été débattue.

Ils sont également mis en ordre de bataille en vue d’apporter du tonus et de participer efficacement avec d’autres partis de l’Opposition aux prochaines compétitions électorales, afin de conquérir le pouvoir et de gouverner autrement le pays.

Dans son mot de clôture des travaux, le président de l’Ecidé, Martin Fayulu, a circonscrit les options levées au cours du premier congrès ordinaire de son parti en ces termes : « L’Ecidé répondra présent quand il s’agira d’assumer notre devoir constitutionnel fixé à l’article 64 de la Constitution; l‘Ecidé répondra présent quand il s’agira de discuter de la question du candidat commun de l’Opposition à l’élection présidentielle; l‘Ecidé répondra présent quand il s’agira d’harmoniser le programme commun de gouvernement de l’Opposition congolaise; l’Ecidé répondra présent pour apporter sa contribution à la victoire de l’Opposition à l’élection présidentielle de novembre 2016 ».

S’agissant du dialogue politique, l’Ecidé réitère son boycott. Pour Martin Fayulu, il s’agit d’un dialogue-piège. « Tout ce que le peuple congolais demande c’est que tout le monde respecte la Constitution de la République et que les élections crédibles se tiennent dans les délais et que, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, l’alternance démocratique se produise. Et avec impatience, nous l’attendons tous le 20 décembre 2016! », a-t-il déclaré.

A l’évidence de l’impasse dangereuse que connaît le processus électoral, le président de l’Ecidé s’est référé à Albert Einsten pour indiquer qu’il ne faut pas compter sur ceux qui on créé les problèmes pour les résoudre.

« C’est pourquoi nous n‘avons pas le droit de nous tromper de cible, car notre salut, le salut de nôtre peuple réside dans le rassemblement de toutes les forces du changement, réellement attachées au respect de la Constitution et à l’alternance démocratique afin de barrer la route à tout projet de relent dictatorial », a-t-il indiqué.

Pitshou MULUMBA