L’UNC appelle à un front commun de l’opposition

Vendredi 12 août 2016 - 10:19
A quelques mois de la fin du deuxième et dernier mandat du président Kabila, le processus électoral bat de l’aile en République Démocratique du Congo. Pour sortir de l’impasse, l’Union Pour la Nation Congolaise(UNC) et alliés viennent de lancer un appel à  un front commun de l’opposition afin d’éviter l’enlisement qui, selon le parti de Kamerhe, profiterait à coup sûr à la majorité au pouvoir. Dans un communiqué signé hier jeudi 11 août 2016 par son secrétaire général, Jean-Bertrand Ewanga,  à l’issue d’une réunion  tenue sous la présidence de Vital Kamerhe,  leur autorité morale  les sociétaires de l’UNC et  alliés ont réaffirmé leur position telle qu’exprimée devant la facilitation pour un dialogue, conformément à l’esprit et à la lettre de la résolution 2277du Conseil de Sécurité des Nations Unies et dans le strict respect de la Constitution. Ils ont rappelé que les préalables posés pour la tenue du dialogue tels que la libération des  prisonniers politiques, la réouverture des médias proches de l’opposition , les tracasseries contre les opposants et le dédoublement des  partis politiques doivent être exécutés avant l’ouverture du dialogue. Concernant les déclarations du chef de l’Etat en Ouganda, l’UNC et Alliés insistent sur l’indépendance de la CENI,  conformément à la Constitution. A l’instar de Beni, Lubero, Rusthuru, l’UNC et Alliés condamnent avec la dernière énergie le massacre de Tshimbulu au Kassai Central et exigent une enquête indépendante et sérieuse en vue de sanctionner les auteurs de ces odieux crimes. Enfin, l’UNC et Alliés considèrent le refus du renouvellement du visa de la représentante de Human Rights Watch (HRW) comme une grande reculade sur le plan de la démocratie et du respect des droits de l’homme. ERIC WEMBA