En campagne de sensibilisation pour la consultation des listes depuis plusieurs jours, la CENI par le biais cette fois ci de Jean Baptiste Ndundu, DellionKimbulungu, Désiré Molekela….., respectivement membre de l’Assemblée Plénière de la CENI en charge des jeunes et des groupes spécifiques, conseiller spécial de l’abbé Malumalu chargé de la sensibilisation et de l’éducation civique et directeur en matière de sensibilisation, était hier lundi 29 décembre 2014 en face d’un échantillon des jeunes provenant de différentes associations et universités… Les têtes pensantes de la CENI ont fait l’état des lieux du processus électoral, insisté sur la nécessité pour la jeunesse de s’approprier la campagne de sensibilisation en cours donné des précisions sur la procédure à suivre pour des cas de perte de carte d’électeur et autres désagréments. Cette activité a été organisée conjointement par le Conseil National de la Jeunesse « CNJ » et la CENI.
D’entrée de jeu, Ndundu a dit que 2015 est une année électorale. Et un électeur responsable est celui qui est formé. Comme 60 % de la population congolaise est constituée des jeunes, cette catégorie des gens est éligible, a-t-il indiqué. On ne peut pas parler des élections sans parler de la CENI qui a deux défis majeurs à relever, à savoir, la régularité du processus électoral et l’intégrité électoral. La CENI collecte des données depuis une année et affiche des listes provisoires électorales. Cette opération entre dans le cadre de la fiabilisation du fichier et de la cartographie électorale.
DellionKimbulungu est revenu dans son intervention sur des extraits du discours du Chef de l’Etat sur les élections. Il s’est attardé sur l’ouverture le week-end passé de la session extraordinaire du Parlement. Pour avoir des élections crédibles, , on doit avoir une CENI impartiale. L’impartialité de la CENI, a-t-il affirmé, se situe à trois niveaux, c’est-à-dire , l’indépendance structurelle, mentale et celle lui reconnue par la Constitution. L’indépendance mentale est souvent mise à l’épreuve par d’autres parties prenantes au processus électoral. Le problème devrait se simplifier si on avait voté un budget global sur les élections, a-t-il précisé. Ce fidèle lieutenant de l’abbé Malumalu a énuméré les parties prenantes au processus électoral, à savoir le gouvernement, la société civile, le parlement, les partis politiques… Abordant le chapitre de l’assainissement du personnel de la CENI, il a laissé entendre qu’il y a eu un contrôle physique de l’ensemble des agents. Au finish, 286 personnes ont été virées. Jusqu’ici, il n’y a pas d’agents confirmés. Le recrutement du personnel a été confié à la CADICEC. La CENI étudie la possibilité de scanner immédiatement les PV à la clôture des bureaux de vote pour mieux traduire en acte la transparence des résultats du scrutin.
Le directeur Ronsard Malonda a parlé des consultations des listes électorales provisoires. En cas de changement de domicile, on doit le dire aux préposés de la CENI déployés dans les écoles où sont affichées les listes électorales. Les personnes ayant perdu leurs cartes d’électeur ont l’obligation d’en parler au préalable à un OPJ avant de solliciter un duplicata.
Jean- Pierre Nkutu