L’exclusion de 18 dix millions d’électeurs du processus électoral inquiète l’Opposition congolaise

Lundi 4 mai 2015 - 12:59

L’exclusion de plus de dix millions de Congolais qui avaient moins de 18 ans en 2011 des prochaines élections et la question des délais irréalistes contenus dans le calendrier électoral.

Telles sont quelques-unes des questions présentées par une délégation des présidents de partis politiques et de groupes parlementaires de l’opposition à Martin Kôbler, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la Mission de stabilisation de l’ONU en République Démocratique du Congo (MONUSCO), le mardi 28 avril dernier.

C’était lors d’une rencontre avec le patron de la mission onusienne, axée les propositions et les préalables des opposants à l’organisation des prochaines élections en RD Congo.
Vital Kamerhe, Martin Fayulu, José Makila, Jean-Claude Vuemba, Alexis Lenga, Jean-Lucien Busa, Ingele Ifoto,

Martin Mukonkole et Samy Badibanga, qui ont conduit cette délégation, voulaient avoir de la MONUSCO des réponses aux préoccupations contenues dans leur mémorandum du 27 février.

Pour l’opposition, cette rencontre s’est tenue dans un esprit de construction démocratique, pour éviter à la RDC et à ses citoyens un chaos électoral. Ces opposants ont aussi déclaré attendre de la Mission onusienne des réponses formelles le plus rapidement possible.

L’absence du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) au pays a aussi fait partie des préoccupations qu’ils ont partagées avec Martin Kobler. Cette situation inquiète l’Opposition.

Car, l’indisponibilité de l’abbé Apollinaire Malumalu (issu de la société civile) depuis un temps laisse ainsi le champ libre au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) à travers son délégué, le premier vice-président de la commission.

Par Julie Muadi