
Le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) et l’Agence Nationale d’Électrification et de Services Énergétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER) ont signé ce vendredi 20 juin 2025, un protocole d’accord, visant à accélérer l’accès à l’électricité dans les zones à fort déficit énergétique, avec un impact direct sur le développement de l’industrie et la relance économique locale. C’est ce que rapporte un communiqué de presse parvenu à 7SUR7.CD.
Ce partenariat « stratégique » entre les deux institutions a pour but d’encourager la mise en œuvre de projets industriels viables dans les milieux ruraux et périurbains afin d’améliorer la qualité de vie des populations, en favorisant notamment l’émergence de pôles de croissance sur les axes stratégiques du territoire national.
Dans son mot à cette occasion, le directeur général du FPI, Bertin Mudimu, souligne qu’il ne peut y avoir de progrès dans une activité économique soutenue et encadrée.
« En combinant leurs efforts, le FPI et l’ANSER œuvrent donc à donner vie aux objectifs millénaires pour le développement durable. Il ne saurait y avoir d’industries sans énergie. Et, il ne saurait y avoir des progrès sans une activité économique soutenue et encadrée. C’est dans cette logique que ce partenariat prend tout son sens », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le directeur général adjoint de ANSER, Twambilangana , a déclaré que cette collaboration permettra de créer une valeur ajoutée sur toutes les matières premières à transformer.
« On ne peut pas envisager un développement sans industrie. Et on ne peut envisager une industrie sans électricité. Cette collaboration permettra à l’ANSER et au FPI de soutenir tous les projets industriels basés dans les zones périurbaines. Cela permettra de créer la valeur ajoutée sur toutes les matières premières à transformer. Cette initiative contribuera nettement à l’amélioration de la qualité de vie de la population », a-t-il soutenu.
Alors que la République Démocratique du Congo (RDC) est confrontée à des défis persistants en matière de desserte énergétique, les signataires du protocole envisagent mutualiser leurs ressources humaines pour renforcer l’impact de leurs interventions, tant sur les industries naissantes que sur les communautés locales.
Il est à noter que ce partenariat s’inscrit en appui à la vision du gouvernement congolais qui prône la diversification de l’économie nationale, en contribuant à l’autosuffisance alimentaire, la lutte contre l’exode rural et la valorisation des matières premières locales par leur transformation sur place.
Grâce Kenye