Le temps de complaisance avec la mal gouvernance semble passé à l’assemblée nationale d’Aubin Minaku.
Sous le vent du réveil du contrôle parlementaire qui souffle au parlement, les députés nationaux ne veulent plus rien pardonner aux membres du gouvernement. Pour preuve, le projet de loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale pour l’organisation des élections municipales et locales a été battu en brèches samedi 12 juin 2015. En dépit des dénonciations faites par les députés nationaux lors du débat général sur ledit projet, le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur n’a pas été en mesure d’améliorer son intrigue ni de convaincre la représentation.
Le projet comporte en lui- même plusieurs irrégularités, de violations de la constitution et des germes de conflits, ont constaté plusieurs députés. Car certaine groupements et secteurs ayant plus d’électeurs se retrouvent parmi es mal lotis du projet, de loi. Et certains secteurs présentés dans le projet de loi comme ayant zéro électeur se retrouvent avec des sièges, ont fait savoir les députés nationaux qui ont, par’ ailleurs: insisté sur la nécessité d’inclure les jeunes majeurs au processus électorat en cours. Ce qui implique donc une révision du fichier électoral.
Curieusement, Evariste Boshab, en réponse à cette préoccupation des élus du peuple, a encore exhumé la question du recensement général pour qu’on prenne en compte les jeunes majeurs, publiant ainsi les leçons d’un passé proche.
Mai la réaction du président de ‘Assemblée nationale ne s’est pas fait attendre, En fin diplomate, il a coupé court en renvoyant carrément le projet de loi au gouvernement pour qu’il soit encore nettoyé et amélioré. Certains élus come Mutomb de Lubumbashi même souligné que ce” projet de toi était une affaire d’experts de la CENI et du Ministre e l’Intérieur. La représentation nationale serait à l’aise de voir la CENI qui détient toutes les réalités électorales venir échanger avec elle en lieu et place d’Evariste Boshab.
Avec le rejet de ce projet de loi, ont est parti pour un chambardement dans le calendrier de la CENI qui attend obligatoirement cette loi avant de donner le go des municipales.
Aubin Minaku s’est dit lui-même préoccupé par l’urgence de la question alors que la session de mars 2015 se clôture aujourd’hui. Seule une session extraordinaire pourrait régler la crise et recadrer le projet de loi.
Par Martinez Ngyaluka