En marge de la publication du calendrier électoral global, hier jeudi 12 février 2015 au siège de la Commission nationale électorale indépendante(CENI), les chevaliers du micro et de la plume ont eu la désagréable surprise de se voir relégués au second plan. Alors qu’ils ont accouru en masse pour recueillir le maximum d’informations sur cet événement qui va déterminer la suite du processus électoral dans notre pays, les journalistes se sont retrouvés exclus au profit des invités visiblement non sélectionnés par le protocole. Par conséquent ceux qui devaient se retrouver aux premières loges pour la bonne information du public congolais ont dû se contenter des bribes des nouvelles de seconde main dans la relation de l’événement.
Dans une salle des conférences de la CENI remplie comme un œuf, seule une catégorie de personnes intéressées, les reporters de presse, a été interdite d’entrée, sous prétexte que seulement 10 médias étaient invités. A la proclamation desdits médias par un des chargés de communication à la CENI, l’assistance a retenu que tous sont des médias audiovisuels et presque tous alignés derrière une tendance politique. Quant aux omis, ils ont simplement suivi la lecture de la décision portant publication du calendrier global par le rapporteur…en dehors de la salle !
Heureusement pour ces oubliés, la CENI a tout de même pris soin de multiplier des copies de calendrier électoral global tard après la fin de la cérémonie.
Face à ce qui peut être qualifié de « mépris », nombre des journalistes se demandent pourquoi ils ont été accrédités si la fameuse «priorité presse» n’a pas été prise en compte par la Ceni. Somme toute, ils ont presque tous déclaré que ce comportement frisant le dédain est un mauvais signal pour les prochains scrutins.
On souhaiterait à l’avenir que si le nombre de places est limité pour un événement de haute portée politique, que les premières loges soient d’abord réservées aux journalistes, comme le faisait merveilleusement bien l’équipe de communication de l’ancien bureau dirigé par le pasteur NgoyMulunda.
Il est à espérer que pareil couac sera évité dans les manifestations à venir que la CENI est appelée à organiser dans le cadre du processus électoral 2015-2016.
TshiekeBukasa