La mise en place de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) traine encore. Et ce, à cause des organisations de la Société civile en charge des droits de l’homme. Dans son rapport à la plénière, hier lundi 23 mars, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a éclairé les députés sur le retard que prend l’installation de cette institution d’appui à la démocratie.
Le retard n’incombe pas au bureau de l’Assemblée nationale, comme ne cessent de raconter de mauvaises langues. " Les organisations de la Société civile étaient chargées de désigner les noms de leurs candidats devant composer la CNDH. Mais, il s’est fait qu’elles ne sont pas parvenues à s’accorder sur les noms des personnes à désigner. Plusieurs délais leur ont été donnés pour ce faire, mais sans succès. Le bureau, dans son arbitrage, s’est buté à huit candidats sur les neuf qui composent la CNDH. Entretemps, une mauvaise campagne a gagné l’opinion imputant au bureau de l’Assemblée nationale le blocage du processus en cours. Non et non. Un dernier délai est accordé à la Société civile, c’est-à-dire aux organisations des droits de l’homme pour désigner leurs candidats faute de quoi, le bureau va s’imposer dans le strict respect des textes ", a souligné le speaker de la Chambre.
Le bureau de l’Assemblée nationale, a souligné le président de la Chambre basse va convoquer une autre plénière du comité d’accompagnement pour parvenir à l’équilibre des provinces. Surtout que l’autre problème réside dans le fait que certaines ONG ne sont à même de désigner un candidat dans des provinces non encore représentées à la CNDH. Dorian KISIMBA