Le 1er août 2015 risque d’être chaud dans la ville portuaire

Mercredi 29 juillet 2015 - 14:32

Nul n’ignore que les cimentières Ngandi 1 et Ngandi 2 de Matadi ont été profané des années durant. Et pour cause? Des Matadiens avides de posséder leurs propres maisons et d’être tracasser par des bailleurs, ont fait leurs affaires en construisant à ces endroits.

Avec la complicité des services de l’Etat au fur et à mesure, en commençant par le célèbre Nganda Cimentière (débit de boisson) qui a connu des moments de gloire de jour comme de nuit, propriété d’un certain Mulumba ancien Inspecteur de la DGDA aujourd’hui décédé, l’envahissement de ces cimentières commençait progressivement, avant d’être habités ce jour par des vivants qui en ont fait tout un quartier.

Pour la petite histoire, la profanation des tombes a démarré il y a une décennie par les cimentières de Damar, de la Ville basse (voir plaine Damar et les environs) et de la Ville haute (Paquet Général de Nkala Nkala et ses environs). Le colonisateur ayant décidé d’élargir la ville de Matadi sans respecter les 50 années prévues par une certaine législation, a programmé le cimentière du quartier Nord (Eglise Notre Dame de Fatima et l’institut Mgr LUBAKI (IMOLU) ainsi qu’une bonne partie du stade LUMUMBA, où l’on jouait au football et l’on se blessait, parce que l’on cognait en certains endroits sur des os humains.

La construction de l’Eglise Catholique et de l’Ecole St Alphonse au même endroit, a exigé l’exhumation des restes des morts enterrés dans une fosse commune au cimentière du quartier Soyo. Il y a moins de 10 ans, les Matadiens ont assisté à sa destruction parce que l’Etat Congolais a cédé toute cette surface à des particuliers tandis que le reste des humains a été enterré au cimentière Ngadi dans la commune de Kinkanda.

Enfin, intervenait le tour des cimentières Ngadi 1 et 2, envahis par différentes catégories des Matadiens qui se sont adonnés à la spoliation de ce domaine réservé à recevoir, les morts. Ce qui étonne plus, est que cette histoire de spolier les cimentières à Matadi n’a pas démarré aujourd’hui, mais beaucoup plus longtemps encore soit vers les années ‘1977, par la construction du “Nganda cimentière “ qui recevra tous les amoureux de Matadi sans. aucune réaction des autorités, jusqu’à la spoliation des cimentières derrière l’Hôpital Général de Référence de Kinkanda.

Un scandale se prépare pour le 1er août

Aujourd’hui 38 après, on apprend qu’il y e un fantôme sorti don ne sait d’où, qui se permet de demander à la justice congolaise, l’aboutissement du “grand dossier” qui a alarmé tout le monde, il y a 2 ans. Ce fantôme qui n’est pas encore démasquer, est entrain de financer des jeunes matadiens qui doivent débarquer à Kinkanda le 1er Août prochain, pour tout mettre sens dessus-dessous. Selon des sources concordantes, des armes blanches seraient déjà disponibles pour cette besogne. On parle notamment de 165 pèles, 125 houes, 120 machettes et 250 râteaux, qui atteindront Kinkanda par bus avec des jeunes en provenance des quartiers Nzanza, Belvédère, Mikondo et Mvuadu, avec comme promesse de consommer 70 casiers de Primus, 50 casiers de Skol, 60 casiers de Turbo et 70 bouteilles de Whisky.

L’on se pose alors la question de savoir si cette sale besogne combien ignoble va-t-elle faire revenir à la vie, des millions de morts enterrés au cimentières Ngadi 1 et 2.

A en croire nos sources, des investigations menées dans la ville de Matadi font croire que cette scène diabolique serait la mise en scène d’un trio composé d’Un ancien membre de l’Exécutif/Provincial du Bas-Congo, partisan d’un parti politique qui a fait couler trop de sang et occasionner des victimes diverses. L’intéressé dit-on, serait décidé de transformer le chef- lieu du Kongo-Central, Matadi en champ de bataille pour des besoins électoraux.

On évoque également dans cette œuvre de destruction, la participation morale et financière de deux débutés nationaux. Tout cela, rien que pour accéder à la direction de la province du Kongo-Central.

De leur côté, les analystes politiques originaires de la province du Kongo-Central, expliquent aux jeunes matadiens qui cherchent à se faire manipuler que la spoliation des cimentières à Matadi trouve son origine à l’époque de MM. Ngadi Michel et Nsakala Nsimba, que l’on n’encourage point, et que tout se règle dans le respect des lois.

Pour ce faire, les matadiens ainsi que les tireurs des ficelles de cette sale besogne, ont encore frais à l’esprit qu’il rexiste un procès au sujet de la spoliation de cimentière Ngadi, et que ce dossier est resté pendant, pour la forme et la procédure, dans les hautes institutions judiciaires.
Comme pour dire que l’opération” 1er Août “ reste et restera sauvage, pour la simple raison que les instigateurs risquent d’agir en violation de la loi, et que par conséquent, ils sont passibles des sanctions exemplaires. Dans le même ordre d’idées; l’opinion matadienne n’oubliera jamais les plans machiavéliques de ces mêmes pécheurs en eau trouble, montés pour troubler la paix le 30juin dernier, journée de l’indépendance, devant le chef de l’Etal Joseph Kabila, mais que Dieu a confondu pour la simple raison que la province de Simon Kimbangu reste et restera toujours, un Oasis de paix, n’en déplaise à ceux qui cherchent le pouvoir par le sang.

De ce qui précède, les autorités à tous les niveaux dans la ville portuaire, devront prendre toutes les dispositions qui s’imposent, pour maintenir l’ordre le 1er Août 2015, particulière’ ment vers le quartier Kinkanda. Sinon…
Par J.B.