Le leader de la Convention des congolais unis, Lambert Mende a indiqué lors de la matinée politique de son parti organisée en marge de la commémoration de la journée historique du 24 avril, que la démocratisation de 1990 a été une démocratisation de façade. ‘‘Cette démocratisation était une tentative simplement de prolonger la survie d’une dictature comprador implantée par l’étranger après l’assassinat de Patrice Emery Lumumba et qui a réussi, en réalité, à survivre sept ans à cet événement jusqu’à ce que Mzee Laurent-Désiré Kabila et les forces nationalistes lumumbistes puissent les bouter hors du pays en 1997’’, argumente Mende. Il a établi un parallélisme entre ce qui s’est passé en 1960 et aujourd’hui. A en croire le porte-parole du gouvernement, la situation est presque la même. Les forces étrangères sont en train de recruter certains congolais pour jouer le sale boulot et replonger le pays dans le chaos comme elles l’avaient fait à l’époque de Lumumba. ‘‘Elles veulent maintenir ce pays plein de promesses et de potentialités sous leur coupe. Ce que nous ne voudrions plus jamais vivre’’, prévient Lambert Mende pour qui l’histoire ne va pas se répéter. A cette même occasion, il a renouvelé son engagement à Joseph Kabila, fidèle continuateur et successeur de Mzee Laurent Désiré Kabila qui a poursuivi le combat de démocratisation. Mzee Laurent Désiré Kabila a libéré le pays du joug de ceux qui ont tué Lumumba pour installer la vraie démocratie, assure Mende. Pour le porte-parole du gouvernement, le président Kabila a consolidé la démocratie au pays. Il a organisé deux fois les élections et celui qui a permis que la liberté d’expression soit réellement effective au pays. Au chapitre électoral, le président de la CCU a plaidé pour que les élections cette fois-ci, commencent par les locales et non la présidentielle. Il s’agit d’installer la vraie démocratie à la base et non exécuter le plan de ceux qui mettent quelques congolais des paroles dans la bouche pour exiger d’abord la présidentielle et les législatives nationales afin de défendre leurs intérêts, dit-il. La priorité aujourd’hui, c’est donner la chance à la base d’avoir ses propres dirigeants.