Les taxi-motos ne sont plus autorisés à circuler au-delà de 23 heures locales. C’est l’une des mesures annoncées samedi 7 février par le maire intérimaire de la ville de Kisangani, Justin Tabora Ramazani pour tenter de mettre fin à l’agression des taxi-motards et leurs clients. Des actes généralement posés tard la nuit dans les coins reculés du chef-lieu de la Province Orientale.
Selon des témoins, les agressions sont l’œuvre des bandits qui se font passer pour des clients. Lorsqu’ils arrivent à une certaine distance de leur point de départ, ils agressent le motard. Et parfois aussi l’autre passager de la même moto.
Pour tenter d’éradiquer cette insécurité, le maire intérimaire de Kisangani, Justin Tabora Ramazani a pris les mesures suivantes :
«Le port de gilet, avoir la plaque d’immatriculation, avoir un numéro sur le réservoir de chaque moto taxi. Que les motards puissent travailler jusqu’à 23 heures parce que la plupart des cas de meurtres se passent au delà de 23 heures. Les gens qui ont des urgences la nuit notamment les cas maladies, les cas d’accouchement, vous appelez le commandement [police] de la ville, on met à votre disposition une moto. Vous serez escortés par la police nationale congolaise pour vous sécuriser».
Quelques habitants interrogés ont salué ces mesures mais certains ont demandé que l’heure limite de circulation des motos soit repoussée pour permettre aux employés qui quittent leurs lieux de service très tard d’avoir la possibilité prendre la moto pour rejoindre leurs domiciles.