Kinshasa : la police disperse les manifestants devant l’académie des Beaux arts

Jeudi 26 mai 2016 - 14:05
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Ils n’ont pas pu franchir l’avenue Mont des arts qui coupe l’ex-avenue du 24 novembre en deux. Les manifestants qui ont dévié l’itinéraire tracé par la ville, ont été repoussés par la police. Les forces de l’ordre ont utilisé les gaz lacrymogènes pour les disperser. A la première ligne se trouvaient Kamerhe, Fayulu et Bazaiba. Les trois leaders escortés par une foule immense, ont été contraints de rebrousser chemin. Ils ont aspiré la fumée de gaz lacrymogènes, assure un proche de Fayulu. Quand les coups de balles ont retenti, c’était le sauve-qui-peut. Les militants de l’opposition ont envahi presque toute la commune de Lingwala.

Image retirée.

Ils tentent toujours de se réorganiser. Quelques leaders et manifestants campent encore devant la cathédrale Notre Dame du Congo. L’autre groupe qui avait emprunté l’avenue des Huileries a été bloqué au niveau de l’avenue de l’hôpital à quelques mètres du centre des handicapés. Ils ont ouvert une brèche pour déboucher sur le terrain Mabanga en face de l’hôpital général de référence de Kinshasa mais la police les aussi pourchassé. Mokia, Kiakwama et Beltchika qui étaient sur ce front, ont résisté avant de céder à la brutalité policière. La police a dispersé violemment les manifestants. Les éléments de la police ont bouclé les avenues Wangata, Mont des arts et l’avenue de l’hopital. Malgré cette action musclée de la police, les manifestants à pied et sur les motos scandaient des messages hostiles au régime. Au centre ville de Kinshasa, tout a tourné au ralenti. La plupart de boutiques et magasins n’ont pas ouvert. La paralysie a été constatée même au marché central. Le transport se fait aussi rare.

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