Lors de sa visite au poste frontalière de Kasumbalesa, le Premier ministre Matata Ponyo avait préconisé un train de mesure pour endiguer la fraude, ha contrebande et des perceptions illicites. L’achat de deux scanners électroniques et la réhabilitation du pont bascule, la construction d’un couloir pour la conduite en douane des marchandises transportées par vélos et le suivi électroniques des cargaisons étaient en bonne place. Depuis le 08 février c’est chose faite, ce scanner mobile a été inauguré lors qu’une cérémonie qui a attiré du monde. Pour le directeur général par intérim de la douane congolaise, « l’intégration de la technologie de scannage dans les procédures de dédouanement a plusieurs avantages » qu’il égrène afin de mettre en exergue l’importance stratégique de cet investissement. Ce scanner va donc assurer « la décongestion et la fluidité du trafic; l‘accélération des procédures de sortie des moyens de transport et des conteneurs; une meilleure lutte contre la fraude par la rationalisation des contrôles; l’augmentation et la sécurisation des recettes douanières; enfin l’amélioration de l’efficacité et une meilleure utilisation des ressources humaines».
C’est à la suite d’un contrat avec AUFS qui a assuré également, la formation des agents ainsi « qu’un transfert d’équipement », a conclu M. Mwepu. Ce projet n’est pas isolé. Plusieurs entités se sont engagées à sa réussite de la Chine, de la Corée du sud, des USA, de RSA, de la France, la Zambie, du Cameroun et bien évidemment de la RDC. Et ce projet a déjà fait ses preuves notamment en 2007 où les recettes sont passées de 24 millions U$D produits, on est passé à 120 millions USD. Au-delà de l’accroissement des recettes et de la livraison des informations en temps réels, ce scanner offre également une plus large sécurisation des frontières nationales, évoquant même une collaboration avec les services de sécurité.
Mais pour réussir cette mission, « AUFS compte sur l’appui financier du gouvernement, pour lui permettre de répondre efficacement aux missions » lu assignées, a martelé Jean Mopetu Manu, le directeur général d‘AUFS/ RDC.
Le prof Kaumba reconnait que e pays compte plus de 10.000 kilomètres de frontières et la tâche de sa sécurisation n’est pas facile, Aux frontières, affirme le directeur de cabinet du VPM Boshab, « nous devons donc demeurer toujours vigilants et sur le qui-vive et que le scanner joue ce rôle avec une grande efficacité.
Par CK