Le coordonnateur provincial de la Nouvelle Société Civile Congolaise, Alain Nkashama Muana est arrêté depuis la soirée du mercredi 20 mars 2019 et acheminé au cachot du parquet en attendant le jugement.
Il lui est reproché le non respect de la décision du maire de la ville qui interdisait la marche, un acte de rébellion que qualifie le magistrat Bula Bula Bolamba.
On lui reproche aussi des "coups et blessures volontaires" infligés à un certain Nkongolo Emmanuel se fessant passer pour un communicateur du candidat gouverneur du FCC, Dieudonné Pieme.
Grief rejeté en bloc par Alain Nkashama, qui a affirmé avoir écrit au maire, une semaine avant la tenue du marche et sit-in, mentionnant même le numéro téléphonique.
"Cette correspondance est parvenue au maire de la ville, mais sans réaction ni appel téléphonique de sa part", témoignent certaines sources.
Gilbert Ngoyi Somba Manya, secrétaire général de cette structure condamne avec la dernière énergie et accuse quelques politiques d'instrumentaliser cette affaire. Il demande à la justice de faire pleinement sont travail.
Pour rappel, la nouvelle société civile congolaise avait organisé le 15 mars dernier en partenariat avec la LUCHA et la fondation Le Peuple D'abord, une marche d'interpellation des consciences de députés provinciaux sur la corruption et dire non au système dictatorial afin qu'ils puissent élire des sénateurs compétents.
Dostin Luange Eugène/Correspondant 7SUR7.CD au Kasaï