Le président de l’UNC, Vital Kamerhe va adresser ses voeux à la nation, ce mardi 6 janvier dans la matinée. Cette cérémonie se déroulera en présence des cadres et militants de son parti politique, apprend-t-on des sources proches du président nationale de l’UNC.
Hormis cela, le pacificateur aura un échange avec les chevaliers de la plume et du micro. Avec eux il va scruter l’actualité politique de l’heure. A ce sujet, le point de vue de VK est très attendu sur la perspective des enjeux à venir. Tenez, le dimanche 4 janvier, à Ndjili Saint Thérèse à l’initiative de «Ndeko Eliezer», VK a communié avec les Ndjilois sur les questions qui dominent l’actualité politique dont la révision Constitutionnelle, le gel des comptes de l’hôpital de Panzi de Docteur Mukwenge, l’ONIP, la problématique des FDLR…. Concernant, le sujet autour des FDLR, Kamerhe s’est étonné de voir Joseph Kabila qui a toujours prôné la souveraineté de la Rd-Congo, a plié face à des injonctions du Président Sud-Africain, Jacob Zuma qui invite la Rd-Congo au calme à son offensif contre les FDLR. «Comment Kabila qui prône la souveraineté de la Rd-Congo, peut accepter des injonctions d’un chef d’Etat. Pourtant lors de son discours devant le congrès, il a dit qu’il était prêt à recevoir des conseils, avis et non des injonctions.
C’est vouloir une chose et son contraire», a lâché Kamerhe. Sur l’ONIP, le président de l’UNC a dénoncé l’idée diabolique du gouvernement qui multiplie des manoeuvres dilatoires pour maintenir Kabila au pouvoir au-delà de 2016. A propos de la révision de la constitution, VK n’a toujours plié sa langue. Il a convié à Kabila de respecter la loi fondamentale surtout qu’il y a, selon lui, une vie après la présidence de la République. Quant à la situation de l’insécurité qui a gagnée du terrain sur toute l’étendue de la République, le chairman de l’UNC a accusé le gouvernement d’incapacité de pouvoir assurer la sécurité de son peuple. Il a soutenu que la responsabilité de cette situation incombe à Joseph Kabila en sa qualité de garant de la nation. S’agissant de gel des comptes de l’hôpital de Panzi, VK a d’abord rendu hommage au Docteur Mukwenge pour le travail qu’il abat au quotidien pour sauver des femmes et filles violées suite à l’insécurité qui sévit dans les grand-nord du Kivu. Ensuite, il a condamné la volonté du pouvoir en place qui cherche noise au Docteur Mukwenge. «Mukwenge soigne nos soeurs, filles, mères, femmes avec l’argent des ONGs internationales. Au lieu que le gouvernement lui viennent en aide pour éradiquer le viol qui est considéré comme une rame de guerre et voilà son propre pays veut le sacrifier pour la simple raison qu’il s’est opposé à la révision», fait remarquer Kamerhe. Et de poursuivre: «Mukwenge devrait être exonéré et subventionné dans beaucoup des choses par le pouvoir».
YVES BUYA