Kalamba cité dans le « contrat chinois » veut saboter l’ITIE en faisant la rétention d’infos

Mardi 16 juin 2015 - 08:27

Le processus de l’ITIE-RDC, Initiative pour la Transparence dans les industries extractives, est à nouveau en sursis car le Rapport 2013 peine à être bouclé à cause de l’inconséquence de deux entreprise minières qui refusent de fournir les informations nécessaires : SMK et ALSESY, deux sociétés minières installées au Katanga. A elles toutes seules, elles font courir à tout le pays le danger de la perte de la « conformité » acquise il y a peu après d’énormes sacrifices.

Cette lancée de moderni¬sation de la gestion de ressources naturelles vient d’être contrariée par la SMK (société minière de Kolwezi) dirigée par le fameux Kalam¬ba dont le nom figurait déjà dans le non moins fameux et opaque « contrat chinois » avant sa révision et par la société Alsesy Trading dont le responsable est madame Dzebo Sylvie d’origine sud-africaine. Le premier refuse de fournir les informations financières et autres de sa société prétextant qu’il travaille avec le chef de l’Etat et par conséquent ne peut rien déclarer à l’ITIE. C’est la bonne vieille méthode du trafic d’influence. Un délit en droit congolais. La sec¬onde a également refusé de fournir les infos nécessaires à l’ITIE au motif qu’elle bénéficie de l’appui des autori¬tés gouvernementales. Elle, c’est le coup du « parapluie » une autre méthode immorale dont on abuse en RDC. Du coup, le Rapport-ITIE 2013 dont on attend pourtant la publication au plus tard le 30 juin 2015 risque de ne pas l’être. La conséquence c’est que la RDC risque de perdre sa crédibilité et se voir dé¬chue de la « Conformité », ce statut provisoire qu’elle a acquis comme pays modèle en matière de transparence dans la gestion des res¬sources naturelles. Ce statut doit être plutôt consolidé au lieu d’être torpillé par des individus sans foi ni loi, national ou étranger. Il appar¬tient aux autorités nationales d’user de leur influence pour faire fléchir ces deux dirigeants de deux compagnies minières. Surtout la sud-africaine, Dzebo Sylvie, qui selon la société civile était à la base retards enregistrés dans la publication des Rap¬ports ITIE-RDC passés. Je vois mal un rd-congolais te¬nir tête à l’administration sud-africaine. Il faut que la Justice s’y penche aussi car sûrement, en pratiquant une telle opacité ces deux sociétés minières ont à l’évidence des choses à cacher.

MTN