C’est au plus tard le 30 juin 2015 que la R-dC doit rendre public son rapport ITIE 2013. Et celui portant sur l’exercice 2014, au plus tard en août 2015. Pour ce faire, un atelier de sensibilisation des parties prenantes de l’Initiative pour la Transparence dans les industries extractives à la collecte des données se tient à Lubumbashi, sous la direction du coordonnateur national de l’ITIE, le Prof. Mack Dumba. Les députés provinciaux du Katanga, les membres du comité exécutif de l’ITIE-RDC, les partenaires techniques et financiers de cette structure, les responsables des régies financières, les représentants des entreprises minières et des organisations de la société civile participent à ces travaux. Dans son mot d’ouverture, le ministre provincial des mines, AudaxSompwe, a exhorté toutes les parties prenantes à assumer leurs rôles et leurs responsabilités respectifs pour un réel impact national à travers la mise en œuvre de l’ITIE qui vise la pérennisation d’une culture de rédevabilité.
Selon le ministre provincial des Mines du Katanga, la RDC a enregistré des progrès très significatifs dans l’implantation du processus ITIE bien que la transparence dans la gestion des revenus issus du secteur extractif reste encore à améliorer. Il s’est réjoui en outre, de l’appropriation de l’initiative par les entreprises du Katanga et a souhaité que celles-ci répondent massivement à cette campagne de lancement du rapport ITIE-RDC 2013.
Pour sa part, le coordonnateur national de l’ITIE, le Prof. Mack Dumba, a indiqué qu’au cours de cet atelier, le logiciel référentiel sera présenté et expliqué aux participants. Ce logiciel, a-t-il ajouté, présenté sous forme de formulaire auquel les parties prenantes se référeront en tenant compte du seuil de matérialité, permet l’élaboration rapide du rapport afin de résorber le retard enregistré dans son élaboration. Il sied de rappeler que la rapport ITIE-RDC 2012 a fait l’objet d’acerbes critiques, notamment de la part du Centre Carter qui a soutenu que le ministère r-dcongolais des Mines n’a pas rendu publics au moins 62 contrats, amendements et annexes en violation d’un décret du gouvernement congolais exigeant leur publication dans les 60 jours suivant la signature. on contrôle (un peu) mieux les rentrées d’argent dans les caisses de l’Etat. Pourtant, de nombreux contrats restent encore opaques, note le dernier rapport du Centre Carter publié en janvier 2015.
POLD LEVI