Lambert Mende Omalanga, ministre des médias et de la communication, a beau dénoncer l'ingérence étrangère, rien n'y fait. Aujourd'hui encore, au cours d'un point de presse il a demandé aux occidentaux de cesser de s'immiscer de manière illégitime dans les affaires internes d'un État souverain. Il a condamné les sanctions qui à ses yeux ne concourent pas à la recherche d'un compromis politique en RDC mais affaiblissent les techno-structures de l'État. Visiblement, il n'a pas du tout été entendu. L'envoyé spécial des USA dans la région des Grands Lacs, Tom Perriello, lui a répondu via son compte tweeter. L'emissaire de Barack Obama a brandi une nouvelle fois d'autres sanctions ciblées. Cette fois-ci, il veut les élargir à toutes les personnes qui se rendront coupables des violations des droits de l'homme en RDC. Les USA continuent donc à mettre la pression sur les autorités de Kinshasa. Ils sont à la fois pour le Dialogue et pour le respect de la constitution. Deux objectifs contradictoires selon Mende car le respect du délai constitutionnel est impossible. Les rapports entre Kinshasa et la communauté internationale accusée par le premier de déstabiliser la RDC ne vont pas s'améliorer de si tôt. Coopération et solidarité oui, ingérence non, selon le gouvernement. Communauté internationale répond pas question, hélas! La souveraineté une notion bien relative enseignée dans toutes les écoles de droit. Le gouvernement l'apprend à ses dépens, lui qui est sous une tutelle de fait avec la Monusco dont la mission est de stabiliser la RDC. Ci-dessous le tweet de Tom Perriello.
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