Entreprises publiques
Une sérieuse menace de déstabilisation du duo Agnès Mwad-Musole
Il ne se passe pas un mois sans que l’une ou l’autre agence de l’Institut national de sécurité sociale, INSS, ne déplore un harcèlement d’un incivique utilisant le nom de l’assistant du Directeur général adjoint de cet établissement public pour escroquer les cadres moyens et de direction œuvrant au sein de cette institution.
Se présentant au nom et en qualité de M. Crispin Mulongo, ce hors-la-loi prétend prendre part à une mise en place du personnel au Grand Hôtel et au Centre catholique Nganda.
A en croire nos sources, ce hors-la-loi laisse entendre que ladite mise en place se fait sous la houlette de Mme DG Agnès Mwad Katang, du DGA Etienne Musole et Directeur financier Raymond Mudimisi.
L’occasion faisant le larron, le faux Mulongo demande par téléphone à ses interlocuteurs de l’argent sous prétexte de leur assurer la promotion. Si aux agents de maitrise et cadres moyens, il promet des grades hiérarchiquement supérieurs, aux sous-directeurs d’être promus au rang de Directeur, les directeurs provinciaux et urbains ont le choix d’être mutés ou affectés aux juridictions de leur choix.
A l’heure actuelle, plus de dix centres de gestion à travers la république ont été approchés dans cette sale besogne y compris les nouvelles antennes de Kinshasa à savoir Kimbanseke, Lemba et Mbudi. Dieu seul sait si ces responsables n’ont pas mordu à l’hameçon.
Néanmoins, de sources concordantes laissent entendre qu’il existerait un réseau maffieux infiltré à l’INSS pour ternir l’image du staff dirigeant pourtant bien apprécié par le gouvernement du premier Matata Ponyo. Aux dernières nouvelles, des témoignages corroborés par les mêmes sources ont indiqué que ces agents de l’INSS/Equateur sont tombés dans le piège en transférant respectivement 1.500.000 FC, 500 $US, 400 $US, 300 $US et 500 $US auprès d’une agence de transfert à Kinkole. Le faux Mulongo a utilisé un officier supérieur des FARDC, déserteur présentement, pour la perception de ces différentes sommes d’argent.
A l’analyse des faits, il est de notoriété publique que le gouvernement Matata I avait pris des mesures conservatoires interdisant tout mouvement du personnel dans les entreprises de l’Etat depuis fin octobre 2013 dont la teneur reste en vigueur. C’est donc un vaste réseau d’escrocs et détracteurs du duo Agnès Mwad et Musole qui ont plutôt hissé l’INSS à un niveau appréciable.
Cet institut ne connaît plus d’arriérés de paiement des prestations sociales, paie à terme échu et constitue d’importantes réserves de sécurité sociale. Quant à l’assistant du DGA, Crispin Mulongo Shamfumu, catholique engagé, il lui est reconnu de dignes qualités morales, professionnelles et techniques.Il se réserve le droit de porter plainte contre inconnu.
Que l’INSS et les services de renseignements procèdent au démantèlement de ce réseau pour le maintien de la croissance de cet établissement public.
Par KerK
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