45jours après la signature du protocole de collaboration anti- corruption entre I’OCEP et la DGDA, et 15 jours après la révocation des agents et cadres de la DGDA Katanga, les corrupteurs et corrompus ripostent à travers une bombe médiatique;
* A en croire certaines sources autorisées, ces attaques à boulet rouge contre les deux experts anti-corruption du gouvernement cachent mal le syndrome de Charlie Hebdo qui commence à infecter la RDC.
Dans son discours sur l’état de la Nation, prononcé devant les deux chambres réunies, le Président de la République a terminé son adresse magistrale par l’invitation des Congolais et Congolaises à bannir les anti- valeurs dans la gestion de la chose publique. Cette expression alise “ bannir les anti-valeurs “ constitue l’arbre qui cache la forêt de la pensée du Chef de l’Etat.
Pour les observateurs les mieux avisés, ce mot d’ordre du Chef de l’Etat intervient juste après avoir stigmatisé le comportement à éthique des certains parlementaires caractérisé par des tendances belliqueuses voulant faire du per choir, non plus un lieu de bienséance politique mais un ring de pugilat où s’affrontent les adversaires dont les intérêts s’opposent !
Notons également que cette exhortation du Chef de l’Etat intervient juste après avoir mis en abyme tous les maux qui rom- gent le Ministère des Affaires Foncières et le déficit criant de sévérité qui domine la justice congolaise devenue affairiste et complaisante pour administrer des sanctions exemplaires aux prédateurs de la respublica.
Conscient de ce déficit criant que d’aucuns assimilent à l’inexistence d’un Etat puissant et omniprésent, le Chef de l’Etat a instruit le Premier ministre de sanctionner désormais, tout manquement constaté dans le chef des agents et fonctionnaires de l’Etat qui Se compromettraient en privant l’Etat des moyens de sa politique.
C’est ainsi qu’il s’en est suivi une série de réactions, d’interventions rapides ayant abouti au démantèlement d’un réseau de corrupteurs et corrompus opérant, impunément, dans les frontières des douanes congolaises, notamment dans les provinces du Katanga, du Bas-Congo et j’en passe.
Soucieux d’exécuter à la lettre et sans faille les instructions anti-corruption du Chef de l’Etat, le DG de la DGDA est passé à la vitesse supérieure, en révoquant purement et simplement de leurs fonctions les douaniers véreux, transformant le champ de la DGLJA en leur “bilanga personnel”, et permutant d’autres agents et cadres sur qui pesait le soupçon d’un enrichissement sans cause.
Fidèle à la vision du Chef de l’Etat de moraliser la gestion de la chose publique, l’infatigable DG de la DGDA venait’ de signer un protocole de collaboration anti-corruption avec l’Observatoire du Code d’Ethique Professionnelle en sigle OCEP, en vue de mener une campagne de réarmement des agents et cadres de la DGDA sur toute l’étendue de la République.
Ce geste d’approcher ce service de prévention et de lutte contre la corruption, du Gouvernement, n’a pas plus aux corrupteurs et corrompus qui se voient déjà en danger d’être dénoncés.
Pour contrer la batterie de stratégies des experts de l’OCEP avec leurs homologues de la DGDA, la gang anti-corruption vient de réagir, faisant passer les initiateurs desdites stratégies à des personnes à abattre, afin de pérenniser leurs actions macabres d’asphyxier les finances publiques.
En publiant un article satirique, voire sadique. dans le journal Le Grognon du 15/01/2015, sous l’intitulé “L’OCEP et la DGDA accentuent les pratiques corruptrices” et en tournant en dérision la pensée salutaire du Chef de l’Etat, considérant la corruption comme une autre forme de criminalité qu’il faut combattre avec la dernière énergie et vilipendant les efforts inlassables des deux DG, visant à assainir l’espace douanier de la RDC, cette gang déclare ouvertement et officiellement une guerre des tranchets contre tous ceux qui l’empêchent de contrôler l’économie du pays.
Sur le plan de l’encrage iconique de l’image caricaturale publiée, l’article profère une injure abominable à l’endroit des personnalités de ces deux institutions gouvernementales. Non seulement cette image présente ces deux personnalités respectueuses et modèles comme des pédérastes convoyant en nonce, mais en sus de cela, mais elle s’attaque aussi indirectement à l’honneur et à la dignité des fonctions du Chef de l’Etat (en soutane d’un cardinal accréditant et bénissant les pratiques occultes de corruption auxquelles se livreraient les deux prétendus gays). D’où l’encrage linguistique : “je vous déclare mari et homme “, ce crime de lèse-majesté et d’affabulation à l’endroit du Chef de l’Etat est relayé par un encrage rébarbatif des mots grossiers et méprisants à l’endroit du DG de I’OCEP. qui est dénommé mec, bonhomme travaillant dans un ligablo et incapable de traduire pour faits de corruption. les ministres entrant et sortant du gouvernement Matata I et II.
S’attaquer à des personnalités éthiques de cet acabit, et de surcroît, à des hommes qui, dans leur comportement quotidien, ne reflètent que les valeurs de bonne gouvernance et de patriotisme économique revient à falsifier la vérité.
Le choix de ces deux DC comme cible de critique, là où se pratique la bonne gouvernance, démontre à suffisance que les corrupteurs et corrompus sont à bout de souffle. Cette stratégie qui consiste à présenter la victime comme le bourreau et le bourreau comme la victime est généralement l’œuvre des alors de la performance de ces deux activistes anti-corruption dont e résultat n’est plus à démontrer. H suffit d’interroger e palmarès élogieux de la DGDA, pour se rendre compte de la performance de la DGDA depuis l’avènement de Deo Rugwiza à la tête de cette Institution.
Nominé à l’‘intérieur comme à l’extérieur du PYS ce DC est resté le modèle d’exemplarité et d’intégrité jamais rencontré en RDC. C’est un pélican qui vole très haut qu’aucune salissure ne peut éclabousser sa blancheur.
Il en est de même du DG de I’OCEP, dont les performances et prouesses en bonne gouvernance ont permis à la RDC d’être éligible parmi les pays du monde champions en bonne gouvernance et lutte contre la corruption.
Co-rédacteur principal du Code de l’agent public de l’Etat et rédacteur de la stratégie de lutte contre la corruption sans oublier les quatre projets de loi anti-corruption, qu’il vient d’initier et présenter au gouvernement pour adoption par le Parlement, l’incriminé reste sans conteste, un digne prof d’université, jamais associé ni de loin ni de près dans la gestion des affaires publiques.
Il suffit, pour s’en convaincre, d’aller découvrir les conditions exécrables dans lesquelles travaille ce digne fils du pays à l‘OCEP, sans relâchement et avec abnégation.
Tête pensante et infatigable, ce professeur d’université qui a fait le vœu de pauvreté là ou les autres s’enrichissent illicitement, ne peut être compare aux troubadours qui font de la lutte contre la corruption leur fond de commerce et abordent la corruption sans conviction et sans en être du tout à la hauteur.
Afin de barrer la route à ces pseudo-satiristes qui cachent mai es véritables intentions de leurs auteurs, le Gouvernement et le Parlement feraient mieux d’adopter et de légiférer vite les lois anti-corruption, notamment celles portant protection de dénonciateurs, victimes, témoins des pratiques de corruption.
Sans cela et sans une coordination des activités anti-corruption, la RDC risque de connaître l’expérience que vient de vivre Charlie Hebdo en France, où on a vu les intégristes s’attaquer innocemment aux gens dont la noble mission est de dire la vérité et rien que la vérité.
Devant les dangers que représente cette arme caricaturale des maffiosi de la corruption ci RDC, le Chef de l’Etat et le Premier ministre ont tout intérêt de renforcer la protection de ces deux héros honnêtes qui risquent, si on ne prend pas garde, de connaître le sort macabre réservé à plusieurs activistes de lutte contre la corruption à travers le monde.
A bon entendeur, salut !
Le Patriote SAAM