Après les opposants et certains membres de la société civile, des voix se commencent d’ores et déjà à se lever
au sein de la majorité pour exiger la révision du calendrier électoral global, tel que publié par la CENI il y a peu. Parmi celles-ci, on retrouve des figures de premier plan de cette famille politique à l’instar du député
national et professeur d’universités, Emmanuel Tshibangu Kalala.
Cet érudit a, au cours d’une intervention médiatique sur les ondes de la radio okapi, demandé qu’on puisse revoir l’ordre de la priorisation des élections dans le calendrier électoral. Il a recommandé que l’on puisse d’abord et avant tout organiser les élections présidentielles, législatives, sénatoriales et des gouverneurs au
détriment des élections urbaines, locales et municipales contrairement au calendrier publié par la commission électorale nationale indépendante –CENI. Cela en vue de poursuivre avec l’élan électoral amorcé en 2006 et
poursuivi en 2011. Tenez, Emmanuel Tshibangu Kalala est parmi les matières grises du pouvoir en place. Il est
à l’origine de nombreuses initiatives et réformes de la MP notamment la révision constitutionnelle de 2011 qui a permis à cette famille politique de se maintenir au pouvoir après les élections du 28 novembre 2011. Avec cette position défendue par Tshibangu Kalala, le régime de Kinshasa se trouverait maintenant aux abois pour
conserver son pouvoir après 2016. Cela car ses têtes-pensantes, l’une après l’autre, ne cessent de le conseiller de s’abstenir de toute initiative pouvant occasionner un glissement. La famille politique de chef de l’Etat ferait mieux de préserver la démocratie chèrement acquise en écoutant les sages conseils du professeur Emmanuel Tshibangu. M
MTN