Le dossier tournait autour des droits audiovisuels des matches exclusivement dévolus à la première société
La justice par le biais du Tribunal de commerce de Gombe a tranché en remettant Canal Plus dans ses droits audiovisuels des matches exclusivement lui dévolus face à Bleusat qui les piratait .La première société citée a ainsi obtenu gain de cause et la seconde devra dès à présent cesser de diffuser Bein Sport et Super Sport repris sans autorisation dans son bouquet.
Portée en justice, l’affaire ayant trait à la piraterie des droits audiovisuels des matches exclusivement dévolus à Canal semblait être, à en croire de nombreux témoignages, un pain béni pour les sociétaires de Bleusat qui pensaient en un tour de main dérouter l’autre partie en procès.
Les avocats de la société incriminée avaient ergoté sur la forme, faisant allusion à un défaut de qualité fictif, sans se préoccuper du fond. Malheureusement, lors de la dernière audience, le Ministère public a jugé bon de tout traiter du fait que des mesures conservatoires devaient être prises.
Ce qui a été fait et Bleusat est tenu de plus diffuser Bein Sport et Super Sport, qui étaient repris frauduleusement dans son bouquet.
Bleusat n’est pas à son premier acte de piraterie, à en croire des observateurs avertis du secteur qui font part de la lettre adressée aux autorités congolaises par le Groupe Théma, propriétaire de Ndlywood, CNN, France TV pour dénoncer l’attitude de cette société au mépris du climat des Affaires en RDC.
Cette question avait même requis l’implication personnelle du Premier ministre en faisant cesser par le CSACcette activité illicite qui n’a profité qu’à cette structure dont Ibrahim est le Directeur général qui se soucie de moins en moins des lois et règlements de son pays d’accueil. Bleusat risque d’être encore à la barre .Elle est également accusée de piraterie par Startimes.
Avec des démêlés en justice à répétition autour de la piraterie, il faut craindre pour l’avenir de Bleusat en tant qu’opérateur TNT en RDC où l’ARPTC ne manque pas de regarder deux fois avant d’attribuer des fréquences à une société.
Par K.Kap