C’est vraiment acquis, la constitution en vigueur en RDC ne sera pas modifiée ou ne connaitra pas une quelconque révision comme tentent encore désespérément de soutenir certains ténors de la majorité présidentielle à travers des structures à l’emporte pièces montées pour défendre leur propre désir. Ce revirement était déjà perceptible depuis la dernière réunion restée mémorable tenue à Kingakati, la ferme présidentielle située sur le plateau des Bateke devenue très célèbre avec les réunions stratégiques de la Majorité présidentielle. Des politiciens du sérail, anciens confrères, l’avaient mentionné à travers les lignes dans leurs parutions intervenues après la fameuse rencontre de Kingakati. La formation d’un gouvernement dit de cohésion nationale était à la même occasion annoncée avant la rentrée parlementaire de septembre. In dialogue politique dont la nature n’était pas clairement définie était aussi envisagé.
Aujourd’hui, des moutures de ce fameux gouvernement sont en circulation comme une sorte de ballon d’essai, stratégie politicienne généralement d’usage pour sonder les opinions et tester par la même occasion le degré d’engagement ou de fidélité de la part surtout des acteurs politiques dits de l’opposition, dont le retour au bercail pour nombreux d’entr’eux n’est pas à démontrer, ne prévision de l’élaboration d’une nouvelle constitution pour le passage en force à la 4ème République.
D’après les stratégies concoctées, la tenue du fameux dialogue est envisagée après la formation du fameux gouvernement de cohésion nationale qui affichera dans ses rangs les membres de différentes composantes de l’opposition. Ces acteurs de la propre réalité politique RdCongolaise viendront s’aligner sur la position déjà arrêtée ayant trait à l’élaboration d’une nouvelle constitution sur fond d’un régime semi-présidentiel avec les pouvoirs très étendus au Chef de l’Etat. Concrètement, les membres nouveaux et anciens du nouvel Exécutif en gestation qui est conçu pour rédiger une loi suprême selon le goût des tenants actuels du pouvoir à soumettre au référendum à l’issue de trois ans de gestion ne manqueront pas de passer vite à la besogne pour leurs intérêts.
Les prémices de cette transition voulue ainsi pour bien conserver le pouvoir connaissent déjà le début d’exécution avec la présence à Kinshasa d’une équipe à pied d’œuvre sur ce texte de loi, comme l’a souligné La Libre Belgique dont l’article est exploité ci-après.
A Joseph Kabila qui sera jugé seul devant l’histoire de prendre ses responsabilités et de s’assumer en tenant compte se sa conscience.
Parmi ceux qui l’encouragent dans cette démarche suicidaire et dangereuse à la fois se comptent de nombreux affidés du maréchal –président Mobutu Sese Seko qui l’avaient abondamment induit en erreu.
MKM