" Touche pas à Scott Campbell ! "

Vendredi 24 octobre 2014 - 08:18

Il n’y a pas que l’article 220 de la Constitution qui est intangible. Cet article qui regroupe quantité de dispositions verrouillées à double tour. Sous les tropiques rd congolaises, le sacré a aussi pour nom Scott Campbell.
Il a fallu que Kinshasa touche à un seul des cheveux de Monsieur droits de l’homme de l’ONU en Rdc pour que la communauté internationale monte sur ses grands chevaux. Bruxelles, Berlin, Londres, Washington et New York crient en chœur : " Touche pas à Scott Campbell ". Toutes les grandes capitales occidentales se joignent à Ban Ki moon pour demander au gouvernement rd congolais de revenir sur sa décision. En fait de demande, c’est une exigence.
Kinshasa a beau insister sur le fait que la sanction prise à l’encontre du fonctionnaire onusien est intuitu personae , rien n’y fait . Le gouvernement congolais aura beau exhiber, non sans pertinence, le b.aba des relations entre pays et organisations internationales, rien de tel ne trouve grâce auprès des plénipotentiaires. C’est Scott Campbell ou personne.
A l’instar des dispositions intangibles de la Constitution, le patron du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme ne saurait être déboulonné. On ne peut donc pas imaginer un autre cadre à sa place. Il y est et y reste.
Voilà le pouvoir congolais confronté à un deuxième tabou. En plus de l’interdit constitutionnel, il y a la ligne rouge à ne pas franchir : Scott Campbell. Le fonctionnaire onusien peut donc passer tranquillement ses vacances- c’est la version officielle- assuré qu’il est du soutien du gotha de la communauté internationale.
Et qui sait si dans l’une de ses manches, le désormais célèbre Campbell traîne un énième rapport coupe-gorge. Les choses sont ainsi faites que, depuis près de deux décennies, il y a comme une distribution des rôles à l’international concernant le dossier Rd Congo. Pas toujours pour le bonheur des Congolais. José NAWEJ

 

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