La Société civile de la République démocratique du Congo a organisé une rencontre d’échange sur l’évolution du pays avec certains de ses membres le 07 novembre 2014 en la salle Chebeya du Centre Carter, dans l’enceinte de l’Utexafrica, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa.
Avant de laisser la parole au coordonateur général de cette organisation de la Société civile, Christopher Ngoy Mutamba, le secrétaire exécutif Jean-Bosco Puna a circonscrit le cadre dans lequel la rencontre a été tenue. Il a ainsi soutenu qu’un pays qui n’a pas de bonnes élections ne peut pas avoir des dirigeants de qualité. Ainsi ce genre d’élection devient, pour lui, une menace.
Le coordonateur Christopher Ngoy a appelé, pour sa part, les membres de la Société civile de la RD Congo au changement de paradigme. » Les choses doivent changer au pays « , a-t-il dit, cela après avoir fait la démonstration de la mauvaise façon dont le pays est géré. Il a, en outre, fait le tour de différents secteurs du pays, notamment l’éducation, ou les enfants sont mal formés et n’arrivent pas à répondre aux besoins de la société dans le pays.
Charge contre la corruption
Il a déploré la corruption qui a érigé un mode de gestion dans le pays et la non-gouvernance. Le coordonateur de la Société civile de la RD Congo a relevé aussi les méfaits de la corruption, tout en relevant que beaucoup d’argents en RD Congo passent à côté de circuit normal du pays.
En parlant des élections, Christopher Ngoy a soutenu qu’elles sont biaisées d’avance et appelle à l’aseptisation de l’organe chargé de l’organisation des élections. Ce qu’il sera une façon, pour lui, de dépanner le processus électoral dans le pays.
Il a émis le vœu de voir les acteurs capables prendre le rêne pour diriger le pays conformément à la volonté et aux aspirations du pays.
L’expert-pays en matière de corruption, José Mbu est aussi intervenu pour déplorer, à son tour, les actes de corruption dont est victime la RD Congo.
Il a profité de l’occasion pour présenter un dépliant pour fixer le choix du bon dirigeant aux prochaines élections. Il s’agit d’un document d’ « introduction de la demande de l’intégrité électorale en concerne des standards de haute moralité – d’intégrité – de probité pour hommes et femmes publics en RD Congo en requête ».
Les populations désormais responsabilisées dans leurs actes
Pour l’expert José Mbu, les populations sont désormais responsabilisées dans leurs actes, de ceux des dirigeants qu’elles choisissent pour gérer la chose publique.
Le document de la Société civile de la RD Congo est composé de 33 articles et relève que « le Peuple congolais, la seule, l’unique et dernière chance à reconquérir notre pays de l’abime des ténèbres demeure la présente démarche qui vise à poser un acte électoral réfléchi suivant ce critérium ».
Parmi les critères: être de nationalité congolaise de père et de mère avérée et connue de tous sans l’ombre d’un doute, à tous les niveaux de scrutins; homme aux mains propres connu pour sa sobriété, son intégrité et sa forte probité morale certifiant, ne rien détenir de sa vie appartenant à l’Etat.