Le ministre des Infrastructures, Fridolin Kasweshi, a été interpellé lundi 17 novembre au Sénat. Il devait répondre à la question orale avec débat du sénateur Léopold Ndolela sur la problématique des routes en République démocratique du Congo (RDC).Au cours du débat, les sénateurs ont fait remarquer l’absence d’une politique nationale en matière de routes.
Pour illustrer ce constat, ils ont cité les cas de plusieurs routes impraticables à travers le pays.
D’après l’auteur de la question orale, le projet de réunification de la RDC par la route n ‘est jusqu’ ici qu’un chapelet de bonnes intentions du gouvernement.
« Cela veut simplement dire qu’il y a un intérêt vital en ce qui concerne les routes. On se rend compte de l’importance de la route sans laquelle il n’y a pas développement », a affirmé Léopold Ndolela.
Un avis partagé par plusieurs sénateurs.
Certains ont cependant relevé quelques travaux exécutés dans certains coins de la RDC.
« Dans la ville de Kindu, depuis 1960, il n’y a jamais eu de travaux d’asphaltage. Nous sommes en train de vivre la réalisation pour laquelle j’ai présenté des félicitations au gouvernement », a déclaré le sénateur Tekis Mulaila.
La réplique du ministre est prévue pour mercredi 20 novembre prochain.