De nombreux défis attendent le nouveau comité de gestion de la Société congolaise de postes et télécommunications (SCPT) que pilote, depuis quatre jours, Didier Musete. Jean Makayanga, le vice-président du syndicat Solidarité, l’un des syndicats représentatifs de la SCPT, a recommandé, le week-end dernier, au comité Musete de s’atteler d’abord sur le dossier des arriérés de salaire, estimés à plus de 80 mois.
Pour ce syndicaliste, cette situation salariale n’est pas « très catastrophique » si la nouvelle équipe dirigeante de l’ex-OCPT y met de la volonté. Jean Makayanga estime que l’entreprise mobilise des recettes qui lui permettent de faire face à ses multiples besoins mensuels.
“Actuellement, quelques sociétés de télécommunication sont connectées à le fibre optique et paient régulièrement à l’ex-OCPT les frais qui avoisinent environ 5 millions de dollars américaine le mois. Avec ces recettes mensuelles, on peut régulièrement payer les gens”, a-t-il estimé.
Il a en outre invité le comité Musete à mettre en place un système de couverture médicale et réhabiliter la rente de retraite pour une bonne fin de carrière des agents et cadres de l’ex-OCPT.
En août 2014, le président du collectif du personnel de l’ex-OCPT, Alidor Lebon Kabala avait déploré le fait que des agents éligibles à la retraite depuis 20 ans n’ont toujours pas obtenu leurs décomptes finaux. Il avait indiqué qu’en attendant le règlement de leurs indemnités de sortie, chaque agent concerné par la retraite reçoit un forfait de 6 509 FC (7 dollars américains) quels que soient le grade, la fonction ou ancienneté.
Jean Makayanga a enfin plaidé pour que les nouveaux dirigeants s’occupent de près du Gateway pour la construction de la station d’atterrage de la fibre optique à Moanda (Bas-Congo). Le nouveau comité de gestion de la SCPT est composé de Claude Mutala (PCA), Didier Muste (ADG) et des administrateurs qui sont Patrick Umba, Christelle Mbuyi, Thomas Lokala et Tshiamala.
Tshiaba