L’ancien vice-président en charge de la sécurité, Azarias Ruberwa Manywa a pris la poudre d’escampette au centre Nganda, le samedi 22 novembre dernier, sans motif valable alors qu’il était lui-même demandeur de son intervention sur le thème «intégration régionale».
Peu avant de cette séance du parti cher à Antoine Gizenga, la société civile du Nord-Kivu dénonçait encore plus de 50 morts à l’arme blanche dans la cité de Ngeti aux encablures du territoire de Beni entre le jeudi 20 et le vendredi 21 novembre dernier.
Bien informé sur le massacre opéré par les ADF-Nalu, Ruberwa a pris le bon soin de s’absenter à cet atelier de réflexion surtout que le comité organisateur avait prévu une série de questions des participants à l’endroit des intervenants. D’après nos sources proches du parti lumumbiste, l’ancien vice-président avait déjà envoyé ses émissaires le vendredi 21 novembre pour apprécier l’opportunité de son intervention devant les militants du PALU. Les envoyés de Ruberwa ont compris que les questions pouvaient être aussi posées en Lingala et en Français avec une virulence patriotique reconnue aux mamans de ce parti cher à Antoine Gizenga.
Disons le à haute voix Ruberwa est parmi les leaders de l’Est qui ne se prononcent jamais malgré la cruauté des massacres dont les rd-congolais sont victimes. L’unique fois qu’il s’est exprimé, c’est quand 11 Banyamulenge rd-congolais ont été massacrés à L’Est.
matthieu kepa