Une fonctionnaire de l’Hôtel de Ville de Kinshasa, directrice chargée de la gestion du Centre de promotion sociale de Ngaliema répondant au nom de Bushige Lulanga Astrid, estime avoir fait l’objet d’une rupture abusive de son contrat de travail. Voilà pourquoi elle vient de saisir la Cour d’Appel de Gombe sous le RA 338/242/349 pour rentrer dans ses droits légitimes. Et pour motiver son action, elle a parlé des infractions de harcèlement administratif et professionnel, scandaleux, grave et dangereux à charge de la tutelle. C’est ainsi qu’elle sollicite la condamnation de l’Hôtel de Ville de Kinshasa à la somme de 150 millions de dollars à titre des dommages et intérêts en réparation des préjudices subis. Tel est le fondement de la requête administrative en annulation introduite par cette dame.
A l’audience d’hier mardi 21 avril 2015, seule la partie demanderesse a comparu accompagnée de son époux François Lulanga, intervenant volontaire dans la présente action. La partie défenderesse, l’Hôtel de Ville de Kinshasa ne s’est pas présentée, ni représentée par un avocat. Sur ce, le tribunal a renvoyé la cause au 19 mai 2015 pour permettre à la partie demanderesse de sommer et de notifier certaines personnes qui sont concernées dans la présente affaire.
En effet, la dame travaillait à l’Hôtel de Ville de Kinshasa et son contrat a été résilié pour des faits qu’elle ignore. C’est en date du 19 mai 2015 que les parties en cause vont débattre du litige pour éclairer la religion de la Cour d’appel. Affaire à suivre.
Murka