Ça fait rêver tout le monde. La flamme de ta rupture que beaucoup ont intentionnellement amplifiée au Katanga s’est éteinte. Les abeilles n’ont finalement pas réussi à trouver assez de pollen pour produire le miel qu’elles tenaient tant à commercialiser.
Dernier mot
Entre le temps où l’enfant prodigue a. semblé quitter le toit paternel et son retour au bercail, tout s’est passé si vite que le monde a été pris de court.
Tous ceux qui avaient sablé le champagne au lendemain du 23 décembre 2014, se sont réveillés littéralement assommés par la nouvelle des retrouvailles entre le père et le fils.
Il y a des choses qui ne trompent pas. Cette rencontre, quoi que non diffusée à l’écran, signifie bien que quelque chose d’inattendu s’est passée en coulisse.
Dans la parabole de l’évangile, on nous apprend que la souffrance de l’enfant qui avait dilapidé toute sa fortune et la nostalgie de la magnanimité paternelle ont dicté un retour sans conditions.
En ce qui concerne le Katanga, on découvre que le fils, Moïse Katumbi, a réalisé combien la voie du défi était périlleuse. Noir sur blanc, il a été magistralement prouvé que sous le toit paternel, le géniteur gardait le dernier mot sur les personnes et les choses.
Ainsi, lorsque le père a mis en branle son immense pouvoir de contrôle, il s’est avéré qu’entre le sensationnel et le réel, il y a une limite qu’il est hasardeux et dangereux de tenter d’ignorer.
Au sensationnel débridé, sur fond d’hystérie collective du fils, le père a répondu par un classique typiquement bantou du type sous l’arbre à palabre. Le calme, la retenue, mais aussi et surtout la menace qui se sont alternés tour à tour le long de l’adresse paternelle, ont eu raison de l’insouciance juvénile.
Et c’est pratiquement à mi- chemin sur le chemin du départ que le jeune libertaire a compris qu’entre d’où il venait et où il allait, il n’y avait pas lieu de tergiverser.
D’autant que la fessée paternelle avait déjà réussi à faire le ménage derrière le fils qui ne pouvait plus effectuer un seul pas en avant privé de tous les précieux relais qu’il avait laissés sur le terrain. En effet, que vaut un stratégique périple sans boussole ?
Jusqu’au bout
Il a donc été prématuré de dire que la partie était finie au Katanga. Sur la base de ce pronostic hasardeux, beaucoup ont sorti des pieds litigieux ou en ont profité pour marquer des penalties contre leur propre camp. Maintenant que la tempête est passée, le retour de la manivelle est inévitable.
Très bientôt donc, un géant coup de balai va passer à tous les niveaux et le compte de tous les athlètes douteux sera réglé. Ceux qui n’ont pas compris que tant que le père de famille n’a pas encore dit son dernier mot, rien n’est perdu. Bien au contraire, il faut plus que tout redouter ce silence qui peut déboucher surtout ou rien. Maintenant que la case familiale a cessé de brûler, il faut se garder de toute spéculation jusqu’au jour où le père de famille va parler.
LP