Sébastien Luzanga Shamandevu, porte-parole de la Majorité présidentielle –MP- ne reconnaît pas la Majorité nationale pour la République qui se réclame une plateforme politique nationale et inclusive. C’est le temps de tirer les choses au clair pour éviter les contestations au sein de la famille du Chef de l’Etat.
Cinq jours après la sortie officielle de la Majorité nationale pour la République –MNR-, la Majorité présidentielle –MP- est revenue à la charge pour ne pas reconnaître cette nouvelle structure qui se réclame une nouvelle plateforme nationale et inclusive. Dans un communiqué politique, lu jeudi 23 octobre 2014, par Sébastien Luzanga Shamandevu, porte-parole de la Majorité présidentielle –MP-, plus question d’admettre un courant au sein de la famille politique du Chef de l’Etat.
« Il n’existe pas au sein de la MP une structure dénommée Majorité nationale pour la République qui a lancé des invitations à quelques responsables de la MP à une manifestation qu’elle comptait organiser le samedi 18 octobre 2014 dans la salle des conférences du ministère des Affaires étrangères. Toute initiative quelconque de ce groupe n’engage nullement la MP qui demeure une et unie à son autorité morale son Excellence Joseph Kabila Kabange », précise ledit communiqué. De façon claire, la MNR ne fait pas partie de la MP ni ne collabore avec elle.
Créée le 15 septembre 2014, la MNR a été officiellement présentée le 18 octobre 2014 à Kinshasa. Cette structure prône la protection sociale, la solidarité mutuelle entre les RD-Congolais, le dialogue et la réconciliation nationale. Sa mission principale est d’impulser la synergie citoyenne pour une symbiose patriotique stimulant la conscience des forces vives de la République. Elle œuvre pour la cohésion politique et la coexistence pacifique. Selon le communiqué rendant publique cette plateforme, « la MNR est une plateforme du peuple fédéré, en quête de son émancipation sociale, économique et politique pour sa pleine réalisation. De ce fait, elle est ouverte à toutes les organisations des masses et personnalités politiques, à toutes les sensibilités religieuses, économiques et culturelles qu’à toutes les organisations non gouvernementales de la Société civile ».
Octave MUKENDI