Monsieur Shigeru USHIO, Ambassadeur du Japon en RDC; a participé mardi 17 février dernier, à la cérémonie de remise officielle d’in BAC dans le cadre du ” Projet de la Construction du Bac de MANDA” à Kinshasa, en présence du ministre Olivier KAMITATU ETSU du Plan et Révolution de la Modernité, du Sénateur Léonard
SHE OKITUNDU et de M. Tetsuro YANO, ex- Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères du Japon.
Le” Projet de la Construction du Bac de MANDA a été réalisé grâce au Fonds de Contrepartie Congo-Japon, pour un montant d’environ 150.000 dollars américains. Un projet similaire a été également réalisé en 2010, pour le territoire de Lomela dans la province du Kasaï-oriental.
Le bac opérera dans le district de Sankuru. Il offrira à la population de ce coin, la possibilité d’aller à l’école, de faire du commerce et d’effectuer des déplacements à travers différents territoires du District de Sankuru.
Concernant le développement du pays, c’est dans le milieu rural que l’assistance est la plus déterminante. Le Japon, confronté à la question épineuse de la pyramide d’âge dans le milieu rural face à un vieillissement et une diminution de sa population, aborde actuellement la redynamisation de l’économie locale sous le leadership du Premier Ministre du Japon, Shinzo ABE. Ainsi, le pays du soleil levant tente de e développer à partir du milieu rural.
De son côté, la RDC a la particularité de posséder un grand nombre de rivières et d’affluents. Quant au Japon, c’est est un pays insulaire constitué de plusieurs îles, îlots ainsi que d’une multitude de rivières. Il utilise des bateaux depuis la préhistoire.
Cependant, après avoir subi successivement des dégâts d’inondations en raison des dispositions du terrain et l’augmentation de la circulation, il s’est appliqué à construire des ponts. Il y a plus de 150.000 ponts de plus d 15 mètres de long au Japon. C’est cette technologie japonaise de construction de ponts qui a également permit de construire le Pont Maréchal dans la province du Bas-Congo.
Le sentiment fort qu’inspire le Pont Maréchal, symbole de l’amitié et de la coopération entre le Japon et la RDC, restera toujours gravé dans le cœur des Japonais et cela pour des générations. C’est également pour cette raison que le Premier Ministre japonais, Shinzo ABE, a tenu à parler du Pont Marechal lors du Sommet tenu en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies en septembre dernier.
Au jour d’aujourd’hui, le bateau joue toujours un rôle capital au Japon, qui est un pays insulaire. A ce sujet, l’Ambassadeur Shigeru Ushio, est convaincu de la nécessité du bac en RDC, puisque le développement avance aussi grâce à l’exploitation du bateau et du bac. Il est heureux de constater que le Fonds de Contrepartie Congo-Japon a été utile à la réalisation de ce projet.
Le développement du pays ne doit pas se limiter uniquement dans les villes
Dans sn mot de circonstance, il a fait savoir que ce projet ainsi que celui de construction et d’installation d’un Bac pour le territoire de Lomela au Kasaï Oriental, s’inscrivent dans le cadre d’initiatives prises par l’Honorable Sénateur SHE OKITUNDU, en collaboration avec le ministre Olivier
KAMITATU.
Ce bac, dit-il, a été construit par le chantier naval de Maluku dans la ville de Kinshasa.
Dans ce contexte, c’est un projet mis en place grâce à la collaboration entre la ville de Kinshasa et la Province du Kasaï Oriental “, a-t-il précisé, ajoutant que son inauguration a été planifiée sur place à partir de la Province du Kasaï Oriental, depuis le 4 novembre dernier. Le bac opérera sur la rivière Lukeni dans le district de Sankuru. Il pourra faciliter les transactions commerciales entre les territoires de Lodja, Lubefu, et Katako Kombe.
A l’en croire, le développement du pays ne doit pas se limiter uniquement dans les villes. C’est dans le milieu rural que l’assistance est la plus déterminante.
“J’aimerais vous féliciter Excellence Monsieur le Ministre du Plan, pour avoir abordé la question sur l’amélioration du déséquilibre engendré entre la ville et le milieu rural en utilisant le Fonds de Contre partie Congo-Japon pour le dynamisme communautaire “, a-t-il dit, poursuivant que même si la situation n’est pas tout à fait similaire, le Japon est également confronté à la question épineuse de la pyramide d’âge dans le milieu rural face à un vieillissement et une diminution de sa population.
Le Japon. ajoute-t-il, est en train d’aborder la question sur la redynamisation de l’économie locale sous le leadership du Premier Ministre, Shinzo ABE. Notamment, à partir du milieu rural pour développer le pays.
« C’est également mon sentiment. C’est pourquoi, c’est avec un grand plaisir que je continuerai à soutenir chaque projet du Fonds de Contrepartie Congo-Japon qui contribue au développement communautaire “, a-t-il souligné, avant d’indiquer que la RDC a la particularité de posséder un grand nombre de rivières et d’affluents. Il est difficile d’en compter le nombre sur la carte géographique du pays.
Dans la campagne, le bac est le principal moyen de transport régulier alors que la route est plutôt celui de la population urbaine. “ Je terminerais en vous rappelant, que .le bateau joue toujours un rôle capital au Japon, qui est un pays insulaire. Et c’est pourquoi; je partage entièrement avec vous la nécessité du bac dans votre pays.
Car, le développement avance aussi grâce à l’exploitation du bateau et du bac. Je suis heureux de constater que le Fonds de Contrepartie Congo-Japon a été utile à la réalisation de ce projet “, a-t-il conclu.
Par José Wakadila