Réforme du portefeuille : Munga plaide pour une vision partagée des parties prenantes

Mardi 7 juin 2016 - 12:23

 

Le processus de réforme du portefeuille de l’Etat connaît des avancées significatives. La ministre du Portefeuille en a fait son cheval de bataille.

 

Démarrés depuis jeudi dernier, les travaux de l’atelier portant sur la réforme des entreprises publiques se sont clôturés sur une note de satisfaction.

 

Cette réforme, qui est diversement comprise, s’inscrit dans un contexte général des réformes économiques initiées par le président de la République.

 

Elle a fait partie du paquet de mesures stratégiques mises en œuvre par le gouvernement depuis 2001 dans le volet « réformes structurelles de l’économie » comprenant, notamment la réforme du secteur minier, la réforme du secteur forestier, la réforme du secteur des télécommunications, la restructuration du secteur bancaire et la promulgation d’un nouveau Code des investissements.

 

La ministre du Portefeuille a mis un accent particulier sur l’objectif de ces assises qui est d’insuffler une dynamique nouvelle au sein des entreprises publiques.

C’est pour améliorer leur potentiel de production et rentabilité, améliorer la qualité des services rendus à la population et contribuer au renforcement de la compétitivité de ces entreprises ainsi que celle de l’ensemble de l’économie nationale et alléger la charge du Trésor public ainsi qu’accroître la contribution du secteur du portefeuille au budget de l’Etat.

 

Au terme de cet atelier, Louise Munga a salué un certain nombre de recommandations formulées par les participants, entre autres, l’accélération de la mise en œuvre de la’ réforme, la nécessité d’une vision partagée et un engagement clair et sans équivoque de toutes les parties prenantes, notamment par le dialogue permanent et l’affectation des moyens conséquents.

 

ENGAGEMENT CLAIR DES PARTIES

Ces recommandations me confortent dans ma détermination à poursuivre, avec l’appui de tous, la réforme en cours pour permettre aux entreprises publiques d’exercer véritablement leur rôle d’épine dorsale de- l’économie congolaise. Elles sont nombreuses et feront l’objet d’un examen approfondi avant de les soumettre au gouvernement en fixant les priorités » a dit en substance Louise Munga.

 

Toutefois, la ministre du Portefeuille en a appelé à un degré d’engagement conséquent pour e succès de la réforme ; engagement à la dimension des exigences et problématiques soulevées au cours l’atelier.

 

Elle a également convié les partenaires au développement à continuer à apporter leur soutien multiforme pour une réalisation durable des objectifs poursuivis et qui seront qualifiés par la feuille de route. Elle a enfin invité les gestionnaires des entreprises publiques à plus de responsabilité en tant que mandataires de l‘Etat.

Par Médard MUYAYA