Amnesty International accuse le GROUPE FORREST INTERNATIONAL et sa filiale EGMF de mensonges dans une affaire d’expulsion de creuseurs illégaux et de démolition de campements et bâtiments sur le site minier et aux abords de la mine de Luiswishi. Cette affaire date de 2009. À l’époque, la mine était exploitée par CMSK, un partenariat associant EGMF et la GÉCAMINES.
Les affirmations d’Amnesty International sont inexactes et trompeuses.
L’expulsion des creuseurs illégaux et la démolition de campements et bâtiments ont été décidées, planifiées et mises en œuvre par la police congolaise. Pour mener les démolitions, la police a réquisitionné, sous la menace, deux véhicules miniers appartenant à un sous-traitant de CMSK.
Amnesty accuse EGMF de mensonges. Comment EGMF aurait-elle pu mentir alors qu’elle n’a aucune implication dans la planification et la mise en œuvre de l’opération ?
CMSK ne porte aucune responsabilité dans ces opérations de police :
- Les auditions menées ultérieurement par la justice congolaise ne laissent planer aucun doute à ce sujet, les donneurs d’ordre assumant pleinement leur responsabilité ;
- Les autorités provinciales katangaises n’ont elles-mêmes jamais accusé ou fait porter une responsabilité quelconque à CMSK et à ses actionnaires de l’époque ;
- Cette question a déjà été débattue devant l’OCDE, en Europe, qui a statué qu’elle ne disposait pas d’éléments pour accuser CMSK et ses actionnaires de l’époque.
Il y a lieu de noter qu’EGMF a revendu sa participation dans CMSK à la GÉCAMINES en 2012. Le GROUPE FORREST INTERNATIONAL et EGMF n’ont aujourd’hui plus aucune implication dans ce projet minier. Ces derniers mois, en 2014, il y a à nouveau eu des incidents avec morts d’hommes et disparitions : Amnesty et d’autres ONG n’ont étrangement pas pris position dans ce dossier-là.