Le dialogue politique en RDC est quelque chose de positif, mais il ne doit pas se tenir en «violations des règles constitutionnelles», a déclaré mardi 10 novembre à Kinshasa l’envoyé spécial de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour la région des Grands Lacs, Pascal Roger Couchepin. Il a réaffirmé le soutien de l’organisation au processus électoral congolais.
A l’issue de sa rencontre avec le Représentant spécial intérimaire du Secrétaire général des Nations unies en RDC, David Gressly, Pascal Roger Couchepin s’est dit favorable à la tenue d’un dialogue en RDC:
«Tout ce qui permet de dépasser la confrontation pour aboutir à un consensus est quelque chose de positif. (Cependant), il y a quelques règles à respecter : tout d’abord que le dialogue soit le plus intégratif possible ensuite qu’il n’y ait pas de violations des règles constitutionnelles.»
En outre, «le dialogue qui va commencer dans quelques semaines» doit être limité dans le temps. «Ça ne doit pas être un processus pour le processus, mais un processus qui doit aboutir à des décisions qui permettent d’avancer», a-t-il souhaité.
Selon lui, l’Organisation internationale de la francophonie est déterminée à accompagner le processus électoral en RDC.
«Les élections, il faut que la préparation soit efficace, notamment le fichier électoral avec toutes les questions d’intégration des jeunes électeurs adultes et puis aussi les discussions sur les Congolais de l’étranger», a fait remarquer Pascal Roger Couchepin.
Ce dernier s’est exprimé ainsi au lendemain de la rencontre à Kinshasa entre Joseph Kabila les diplomates accrédités en RDC. Le chef d’Etat congolais leur a annoncé son intention de convoquer bientôt le dialogue national, avec ou sans médiation internationale. Il a fait part de son souhait d’un dialogue inclusif qui se tiendrait en RDC pour traiter de questions liées au processus électoral.