Il est connu de tous que ce sont des idées qui ont contribué à l‟émergence de grandes nations. La République Démocratique du Congo, pays de Patrice Emery Lumumba, de Joseph Kasa-Vubu et de Mzee Laurent Désiré Kabila, pour ne citer que ceux-là, a besoin d‟une grandeur, des bras solides, des idées pour sa reconstruction. Mais, dès lors qu‟il est noté que près d‟un tiers de la population, soit environ 18 millions des Congolais [statistiques de l‟UNESCO] sont analphabètes, sur un effectif de 60 à 70 millions que compte l‟ensemble du pays, il y a de quoi s‟inquiéter. Atteindre certains objectifs, commande la volonté de mieux faire, la détermination, la prévision, la projection etc. Comment comprendre que sur les 70 millions d‟habitants, que l‟on dénombre à peine 3 mille ingénieurs civils [statistiques tirées de l‟Association des Ingénieurs Civils du Congo]? Pourtant, ils sont des concepteurs, capables de faire de projections de ce que sera le Congo en 2030 ou 2050. Inéluctablement, Ils sont aussi en mesure, moyennant motivation conséquente, de faire de projections démographiques, pour prévoir le nombre d‟écoles, d‟universités, de transformateurs, pour ce qui est de l‟électricité, le nombre d‟usines de traitement et de distribution d‟eau potable, pour la Regideso. C‟est de manière que même si les OMD sont difficiles à atteindre, que l‟on ne soit pas pris de court en cette période-là. Soit ! Des antivaleurs tuent la nation Les Congolais, ainsi que les expatriés qui ont choisi la RDC comme leur seconde patrie, ont l‟impression que beaucoup d‟écoles sont en train d‟être construites, des églises de fortune sur chaque avenue, si pas dans chaque parcelle, hormis les églises traditionnelles et locales: Catholique, Protestante, Armée du Salut, Orthodoxe, Kimbanguiste, Islamique (…). Pourtant, la réalité prouve que le paradoxe est béant. D‟une part, les gens font profession de foi, se disent croyants et pratiquants. Hélas ! Il suffit de faire la ronde, pour se rendre à l‟évidence, que les banditismes urbains bat son plein, l‟impudicité se fait à ciel ouvert, des naissances indésirables et ou précoces en nombre effarant et effrayant, le non-respect des biens d‟autrui etc. Bref, l‟on constate qu‟autant le nombre d‟église va croissant, autant les vices suivent l‟ascenseur ; au point de maintenir le pays dans le précipice. Question. Y aura-t-il un juste pour que la nation congolaise soit sauvée ? A chacun d‟y répondre.