Qui empêche la SNEL de fournir du courant à la minoterie African Milling ?

Mercredi 14 octobre 2015 - 15:15

Voilà pratiquement 8 mois que la minoterie African Milling située dans le faubourg de Lubumbashi attend d’être raccordée au réseau de la SNEL. « Cela fait longtemps, trop longtemps que nous croisons les doigts en espérant ce raccordement crucial », s’est indigné le 19 août dernier, le numéro un d’African Milling, Rahim Dhrolia. Moïse Katumbi, Gouv démissionnaire de l’ex-province du Katanga, a, selon nos sources, apporté du sien à la construction de cette minoterie qui a coûté une bagatelle somme de 25 millions de dollars.

La  minoterie a  une capacité productive de 300 tonnes jour. Les promesses répétitives des autorités de la SNEL à African Milling n’auront été qu’attrape-nigaud, selon certains milieux d’affaires dans la ville cuprifère. African st-elle victime collatérale, comment le pensent d’aucuns ? Pour le ministre provincial des mines du Katanga, Audax Sompwe, la province accuse un déficit de plus au moins 1000 Mégawatts (MW).   Le taux d’électrification du Katanga oscille autour de 4%.  Et la SNEL a officiellement fait comprendre qu’elle ne résorberait le déficit énergétique  de manière durable qu’en 2025 avec l’achèvement de Inga III qui devrait avoir une puissance installée de plus de  4000 MW. Mais en attendant, rassure-t-elle, d’ici 2018, il y aura une amélioration sensible avec la récupération d’une puissance installée de 2.442 MW avec la réhabilitation entre autres des centrales provinciales de de Nseke, de Mwandigusha, Nzilo et Koni.

 

 

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