« Mettre en place une plate-forme technologique de post-capture à l’Estuaire du fleuve Congo en vue d’assurer la régularité des approvisionnements en poissons ». Tel est l’objet du » Projet pilote » Appui à la réduction des pertes post-capture du poisson à l’estuaire du Fleuve Congo dans la Province du
Congo central « , projet qui a été lancé le mardi 14 avril 2015 à Kinshasa. Ce projet prévoit d’installer une plate-forme technologique de post-capture au village Lenvo, à l’estuaire du fleuve Congo, en vue d’assurer la régularité des approvisionnements en poissons.
A cette occasion, la FAO compte introduire une technologie à valeur ajoutée dans le fumage et le séchage du poisson dénommée » la Technique FAO-Thiaroye de Transformation » FTT « , fruit de 5 ans de recherche et de collaboration entre la FAO et le Centre National de Formation des Techniciens des Pêches et Aquaculture de Thiaroye au Sénégal.
Cette technologie innovante va contribuer à réduire significativement les pertes post-capture du poisson, à ajouter la valeur aux produits, à promouvoir la protection de l’environnement et l’utilisation durable des ressources naturelles, en particulier le bois de chauffe.
Cette nouvelle technologie sera aussi dotée de matériel de conditionnement, d’emballage et de stockage des produits transformés.
Autonomisation des femmes rurales au Plateau des Bateke
Unis dans l’action, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) s’investissent dans l’autonomisation des femmes rurales, plus particulièrement celles du Plateau des Bateke.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la visite, le vendredi 10 avril 2015, au Plateau des Bateke, au site de l’Association des Femmes pour le Développement de l’Agriculture au Plateau de Bateke (AFDAP), des délégations de deux agences des Nations Unies.
Planifiée dans le cadre du mois de la femme, l’activité a permis aux deux agences d’assister l’AFDAP pour l’autonomisation des femmes paysannes.
A cet effet, la FAO a remis un kit d’intrants agricoles (semences maraîchères et outils agricoles), tandis que le PNUD a fourni un groupe électrogène et des vivres, achetés grâce aux cotisations du staff du PNUD.
L’aide fournie par les deux agences des Nations Unies a permis aux femmes de cette association de renforcer leur pouvoir économique, a indiqué Joseph Poto Poto de l’Unesco au cours de la conférence des agences des Nations Unies.
Par Godé Kalonji Mukendi