Elections locales, paraissant très difficiles, élections législatives et présidentielle sans oublier les reliquats dé 2011 constituent un véritable challenge à tenir dans le délai constitutionnel de 2016!.
Organiser les élections locales parait le plus difficile, dans un pays préoccupé par des problèmes de sécurité dans sa partie Est et dont le projet de loi sur la décentralisation traine encore au niveau du Parlement.
Il y a aussi les élections législatives et présidentielle, sans oublier les reliquats électoraux de 2011 comme la députation provinciale, l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs ainsi que des sénateurs.
Un véritable chalenge pour l’administration électorale congolaise, tenue à respecter le délai constitutionnel de 2016.
Ainsi, beaucoup d’organisations de la société civile et de partis politiques constatent la difficulté de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Pour ces organisations, la CENI est désormais confrontée au problème de timing.
La Ligue des femmes pour le développement et l’éducation à la démocratie (LIFDED) a été la première organisation à relever les difficultés de la CENI, qui dispose désormais de 22 mois pour organiser toutes les élections.
C’est aussi le cas d’Agir pour les élections libres et transparentes (AETA), s’inquiète du temps qui s’écoule sans que les préalables posés par la CENI soient respectés par le gouvernement et le Parlement.
De nombreux partis politiques de l’opposition ne cessent de réclamer des négociations pour débattre des problèmes électoraux et de l’organe chargé de l’organisation des élections.
Le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) qui s’inquiète, à son niveau aussi, du retard que le processus électoral est en train de prendre dans le pays. Le parti politique cher à Jean-Pierre Bemba Gombo invite la CENI à vite élaborer le calendrier global des élections, dans le cadre du cycle électoral 2013-2016.
EL-KAS
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