Le ministre .des Infrastructures, Fridolin Kaswesh, devra répondre ce mercredi 19 novembre aux questions lui posées par les sénateurs, lors de son interpellation lundi 17 novembre dernier à la chambre haute. C’est en rapport à la question orale avec débat du sénateur Léopold Ndolela sur la problématique des routes en République démocratique du Congo.
Lundi dernier, plusieurs sénateurs ont fait remarquer l’absence d’une politique nationale en matière de routes, cours du débat qui s’en est suivi. Pour illustrer ce constat, ils ont cité les cas de plusieurs routes impraticables à travers le pays.
Selon l’auteur de la question orale, le sénateur Léopold Ndolela, le projet de réunification de la RDC par la route n’est jusqu’ ici qu’un chapelet de bonnes intentions du gouvernement. Cela, a-t-il dit, veut simplement dire qu’il y a un intérêt vital en ce qui concerne les routes. Mais on se rend compte de l’importance de la route sans laquelle il n’y a pas développement, a-t-il poursuivi.
Une autre frange des sénateurs a cependant relevé quelques travaux exécutés dans certains coins de la RDC notamment dans la ville de Kindu où depuis 1960, il n’y a jamais eu de travaux d’asphaltage. A ce jour, il y a des réalisations pour laquelle des compatriotes sont en train de féliciter le gouvernement de la république, a indiqué le sénateur Tekis Mulaila.
A l’Assemblée nationale, le rapport sur la loi de reddition des comptes jugée recevable
A la chambre basse, le rapport de la Commission économique et financière (Ecofin) sur la loi de reddition des comptes du budget 2013, a été jugé recevable le même lundi. Ce document indique-t-on, constate plusieurs faiblesses de gestion dans l’exécution de ce budget, dont le taux de réalisation de recettes qui se chiffre à 62% et celui d’exécution de dépenses à 63%, alors que le budget était voté en équilibre. Le rapport évoque aussi la mauvaise tenue et la production tardive de la comptabilité publique.
Par conséquent, la commission Ecofin a formulé 18 recommandations à l’endroit du gouvernement. Parmi elles, le respect scrupuleux de la loi des finances et de la chaine des dépenses. A cela s’ajoute la préparation des budgets crédibles et la clarification des responsabilités en matière de recouvrement des recettes.
Vis-à-vis de l’Assemblée nationale, la commission Ecofin lui a demandé de finaliser l’examen et l’adoption de la loi sur les hydrocarbures, et de renforcer le contrôle de l’exécution des lois des finances.
A en croire le député Henry-Thomas Lokondo, le manque de sanction peut contribuer à pérenniser ce genre de comportement. Car dit-il, en cas des dépassements de budget et des sous consommations, il est nécessaire d’établir les responsabilités et éventuellement, mener des enquêtes. Sinon, on va revenir tous les jours à la case de départ. « C’est la même chose que le rapport portant reddition des comptes de 2012. Il faut quelque part savoir s’arrêter », a-t-il ajouté.
La loi de reddition des comptes du budget 2013 attend d’être votée.
José Wakadila