Les coupures intempestives du courant électrique sont de plus en plus fréquentes à Kinshasa, voire dans des quartiers abritant des sièges des institutions de la Rd Congo, des ambassades et centres commerciaux, ainsi que dans certains coins du pays, a constaté la PANA.
Selon la société nationale d‟électricité (Snel), le dysfonctionnement dans la distribution de l‟énergie électrique est causé par l‟écroulement d‟un pylône stratégique dans le transport du courant de la centrale d‟Inga à Kinshasa.
Outre la chute de ce pylône à environ 80 km de Kinshasa, le dysfonctionnement est aussi lié au déficit de production à la centrale hydro-électrique d‟Inga 2 pour des travaux de maintenance, ainsi qu‟à des travaux en cours d‟exécution sur le groupe G 24 de la même centrale. Ce groupe fournit environ 175 mégawatts sur l‟ensemble du parc d‟Inga qui envoie entre 800 et 900 mégawatts à Kinshasa.
D‟après le directeur de distribution de la Snel, José Maolo, la capitale congolaise connaît actuellement un déficit de près de 100 mégawatts sur les 430 de consommation normale qu‟elle requiert.
Il sied également de rappeler que le dysfonctionnement observé pendant la saison sèche qui va du mois de mai en octobre, était aussi consécutif à l‟étiage du fleuve Congo qui alimente le grand barrage d‟Inga. Le record des coupures du courant dans la commune de la Gombe, abritant notamment d‟importants centres commerciaux, a été observé au cours de la période allant du 15 au 21 juillet dernier.
Ces coupures intempestives observées au coeur de la ville de Kinshasa sont à la base de nombreux désagréments. Elles sont à la base de la paralysie de plusieurs secteurs de la vie à Kinshasa, occasionnant aussi des meurtres, viols, vols et d'autres délits.
La Snel, rappelle-t-on, a le monopole de production, de distribution et de commercialisation du courant électrique sur toute l‟étendue de la Rd Congo.