L’opposition parlementaire incontenable face aux dispositions sécuritaires. Plus rien ne sera comme avant en R-d Congo. L’opposition parlementaire est devenue organisée comme elle ne l’a jamais été. Elle a fait sa démonstration de force à la plénière d’hier, lundi 12 janvier, consacrée à l’examen du projet de loi électorale, qu’a présentée Boshab Evarsite. Ils ont désormais opté pour le dérangement pendant la plénière, à chaque fois que le bureau alignera le chapitre de la modification électorale.
Le boycott n’est plus le modus operandi des opposants parlementaires pour manifester leur désapprobation avec la majorité, sur une quelconque question électorale pendant la plénière. Alors qu’Aubin Minaku n’avait pas encore terminé de donner l’ordre du jour prévu, à savoir l’examen de projet de loi portant modification de la loi électorale, ce sont des coups de sifflets insupportables nourris par les opposants, qui vont, de manière continue, retentir tous azimuts. Comme si cela n’a pas suffit, ils se sont rués vers l’estrade, n’eût été la sécurité et le protocole, ces opposants visés à ravir le micro de leur président. La présence renforcée de la police n’a pas suffit pour contenir la détermination des opposants parlementaires dont certains d’entre eux, ont eu à donner des coups à des députés de la Majorité présidentielle. Le député tel que Kovo Ingila a voulu en finir avec Pius Mwabilu. En réaction, Zacharie Babaswe, député national de la Majorité va à son tour, cibler le député Fabrice Mpwela qui, l’attendait dans une position offensive. Fayulu n’était pas resté verbalement offensif comme d’habitude, il a eu à donner un coup de poing à un député de la Majorité.
Finalement, Aubin Minaku va avec peine pouvoir contenir l’hemicycle et la plénière reprendra. L’heure sera venue pour Evarsite Boshab pour présenter son projet de loi que d’aucun qualifie «de stratégie de glissement». Aussitôt monté sur l’estrade, c’est la célèbre chanson «voler n’est pas bon» qui va remplacer les sifflets. A titre de rappel, des députés ont toujours entonné contre Evariste Boshab de lors qu’il prend parole à l’assemblée nationale. Les députés à travers cette chanson ont toujours voulu, illustrer une affaire de détournement de 32 millions de dollars dont Boshab, alors qu’il était encore directeur du cabinet de Joseph Kabila, a toujours été comme auteur.
Ce qui est vrai, cette chanson a toujours mis mal à l’aise Boshab, à tel point que Deo Indulu, député national a tenté en vain de convaincre ses collègues à ne pas entonner cette chanson.
L’opposition ayant atteint son but, celui de créer un climat malsain à l’hémicycle, s’est retirée pour faire une déclaration lue par les quatre présidents du groupe parlementaire de l’opposition.
Pour le MLC Lenga Alexis, le régime de Kabila a pris le peuple congolais en otage par la modification de la loi électorale, il appelle à l’éveil patriotique. Pour Lenga, cette loi porte les germes de motivations du Burkina Faso. «A tout pris, la majorité présidentielle veut dépasser le mandat de Kabila», a-t-il conclu.
Quant à l’UNC Bamporiki, «le peuple congolais doit savoir que la vrai majorité est dans le peuple congolais qui fait de nous des élus et capable de nous destituer de ces fonctions. Cette plénière vise à voler la démocratie acquise à des sacrifices énormes».
Pour l’UDPS et Alliés, Samy Badibanga «le régime Kabila a transformé le palmais du peuple à un camp militaire, nous allons continuer à nous opposer sur la question électorale et victoire dépend de votre (la population) attitude pour sauvegarder la démocratie.
Enfin, les libéraux démocrates à travers José Makila, ont premièrement rappelé la manière dont l’opposition a été dispersé les avant midi avec les coups de bals réels qui ont fait une fait une dizaine des victimes disséminées dans les hôpitaux de Kinshasa. Enfin, ils ont rappelé à la vigilance de peuple et kinois en particulier. Apres tous sont allés au siege de Mlp de diongo pour peauffiner les strategies des prochaines plenieres
LEON PAMBA